Elle nous avait charmé, en 2010, avec un premier album en compagnie du combo deep funk allemand The Mighty Mocambos. Une décennie plus tard, les capacités vocales de la Britannique sont toujours là et le charme opère, par intermittence, et dans un genre sensiblement différent. Le début énergique de l’album (« Agony Road » / « Superstar ») nous prouve que c’est bien dans le rythme, le groove, que réside la préoccupation principale de la chanteuse. La musique suit une pulsation endiablée tout en prenant ses distances avec l’esthétique héritée des années 1960 qui la caractérisait jusqu’alors. La porte de l’invitation grande ouverte, disco, pop voire rock, pas toujours pour le mieux cependant (cf. la pale « The Girl who cried slow ») s’invitent à la fête sans oublier la soul qui reste le nœud gordien de toute cette affaire (« Better Remember » ; "Three Tiny Seeds", la meilleure de cette nouvelle livrée) que l’on retrouve dans le moindre de ses coups de gorge. Hélas le résultat est mitigé, parfois aseptisé, parfois fade, parfois victime de choix douteux au goût incertain (« Maybe Baby » ; « King of the Mountain »). Entendons-nous bien, qu’importe l’habillage, Gizelle Smith reste une vocaliste de haut vol et ce troisième album est d’une facture honnête. Mais elle nous avait habitué à mieux…
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