mardi 31 août 2021

Eliz Murad : « Apocalypsna »

 


C’est pendant le confinement qu’est né cet EP surprise, le premier en solo de la chanteuse, entre deux projets de groupe, et après la découverte d’un nouvel instrument, la guitare, pratiqué pendant ces semaines confinées. L’esthétique est bien différente de celle de Teleferik, le groupe précédente de la chanteuse, et un peps électro pop nouveau habite la musique d’Eliz, une espèce de groove, moderne et tranquille, sur lequel rebondit la guitare électrique avec agilité (cf. « 7oriyé »). Chanté en arabe libanais, autant pour rendre hommage à ses racines que pour donner une autre image de la femme arabe, libre et créative, cette première livraison en solo est assez variée. De la mélancolie poignante du premier single « Beirut » à l’assaut furieux du rock garage futuriste de l’excellente « Lockdown » (le seul titre qui aurait pu être de Teleferik) voilà la bande son idéale pour entrer gentiment dans l’automne. Une réussite.

Sortie le 10 septembre.

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dimanche 29 août 2021

Lukas Nelson & Promise Of The Real : « A few stars apart »

 


Et un troisième album, en autant d’années, pour Lukas Nelson et son groupe ! Ce nouvel effort commence par un titre de circonstance « We’ll be alright » une jolie ballade acoustique qui donne le ton du disque. Et qu’importe que le monde marche sur la tête, gardons la foi en la musique et tout ira bien. Lukas et son groupe, eux ne se posent pas de question et plongent la tête la première. Une manière comme une autre de se protéger de l’angoisse rampante. D’une facture assez classique, mais réjouissante, l’album agrège les sons issus des musiques terriennes étasuniennes, un tiers de folk, un tiers de country, un tiers de rock’n’roll. Un orgue utilisé judicieusement apporte un note soul de circonstance alors que les guitares acoustiques arpégées avec délicatesse ouvrent grand la clé des champs sur l’ambiance rustique qui sied si bien à l’accent traînant, typiquement sudiste, du chanteur. La musique accompagne les bons et les mauvais moments et cet album, le plus réussi du groupe depuis l’éblouissant disque éponyme de 2017, constitue un excellent compagnon.

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samedi 28 août 2021

Pokey LaFarge : « In The Blossom of their shade »

 


A peine un an après son sublime « Rock Bottom Rhaspody », Pokey LaFarge est déjà de retour avec un nouvel effort. Toujours aussi élégant, Pokey n’a pas son pareil pour sublimer des ambiances surannées des années 1930 à 1950 dans un cocktail somptueux de jazz, de folk et de country. Pour ce nouveau disque (et il y a là peut-être une conséquence du confinement?) Pokey a eu envie de prendre l’air dans un grand bain exotique. A l’instar de sa pochette, le chanteur y développe une nouvelle, et très fournie, palette de couleurs, créant ainsi un univers pastel, où les sonorités chaudes des instruments acoustiques, ukulélé et autres, s’intègrent naturellement dans son mix habituel jazz et country-blues (« To love or be alone »). Toujours aussi remarquablement écrit (cf. la sublime « Fine to me »), Pokey nous offre l’album idoine pour cette fin d’été à écouter en sirotant son tequila sunrise sous la paillote en bord de mer. Un disque de plage donc qui fonctionne très bien en compagnie du « Baja Sessions » de Chris Isaak.

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lundi 23 août 2021

Amythyst Kiah : « Wary + Strange »

 


A l’instar de la pierre précieuse évoquée par son prénom, la musique d’Amythyst Kiah scintille de mille feux là où ne l’attendait pas forcément. Afro-américaine, et dotée d’une voix puissante de laquelle ruisselle le vécu par vagues successives toutes plus émouvantes les unes que les autres, on attendait Amythyst dans un registre soul (bien que cette dernière composante ne soit pas tout à fait absente de l’album) auquel son talent naturel la prédestinait. Mais, dégommant les clichés les uns après les autres à grands coups de pieds dans la fourmilière, Amythyst évolue dans un registre entre americana, country (« Soapbox » ; « Firewater »), blues (« Fancy Drones » ; « Tender Organs ») et rock garage (« Hangover Blues » ;« Black Myself » cette dernière rappelant les BellRays) genres auxquels elle apporte un incontestable supplément d’âme. Méfiante (wary) et étrange (strange), donc. Le constat s’applique également à la production de l’album à la fois respectueuse du passé tout en ayant le regard résolument tourné vers l’avenir, débordante de trouvailles sonores étonnantes. Il est finalement vain d’essayer de classifier sa musique. Le pari est perdu d’avance tant la chanteuse transcende tous les styles auxquels elle s’attaque.

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samedi 21 août 2021

Joy Denalane : « Let yourself be loved » (Deluxe Edition)

 


Elle était, en 2006, une des plus sûres espoirs de la scène soul avant de disparaître, plus ou moins, de la scène. Dans les faits, Joy Denalane n’a jamais arrêté de chanter mais après un premier essai en langue anglais (« Born and Raised » en 2006 qui était déjà son troisième album), l’Allemande s’est consacrée à son territoire national sortant deux disques dans sa langue maternelle qui ne sont pas arrivés jusqu’à nos oreilles. Et c’est peu dire que son retour fait plaisir à écouter ! Depuis la quinzaine d’années qui nous sépare, sa voix a changé. Toujours aussi soulful, avec sa petite cassure émouvante dans le fond de la gorge, la chanteuse a depuis appris à mieux maîtriser son organe, dans un registre moins fort et plus posé mais avec toujours autant de feeling. Une aptitude naturelle qu’elle met au service de compositions soul de haute tenue. Autrefois inspirée par le hip-hop, il ne reste quasiment rien aujourd’hui de cette influence première sur ce nouveau disque. D’approche classieuse, à la fois d’hier et d’aujourd’hui, ce nouvel effort fait la part belle à une soul classique au-dessus de laquelle plane les fantôme de la Motown de la grande époque, teintée d’arrangements de cuivres funk (c’était déjà le cas à l’époque) enrobée de cordes soyeuses dignes du Philly Sound (une autre influence déjà présente il y a 15 ans). Un album en forme de classique instantané, produit au millimètre qui devrait permettre à la chanteuse de retrouver sa place dans le cœur du public, toujours orphelin après les disparitions tragiques d’Amy Winehouse et de Sharon Jones. Ah oui, on a aussi très hâte de la revoir sur scène !

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vendredi 20 août 2021

The Tremolo Beer Gut : « You Can’t Handle »

 


Ah la bande de petits malins, le doigt tendu vers l’objectif, qui nous met au défi : Toi tu ne peux pas gérer notre groupe, les Tremolo Beer Gut. Bon, soyons honnêtes, leurs têtes de petites teignes ne nous donne pas particulièrement envie de nous essayer à l’exercice, mais cependant, l’aspect rétro de la pochette ne nous inspire que de bonnes choses avant même d’avoir écouter la moindre note. Et cela tombe plutôt bien, car de notes, il y en a beaucoup sur ce disque instrumental. Beaucoup et de très bon goût qui plus est, dans ce savoureux cocktail de surf music, de western et de rock garage. Les titres sont courts et efficaces, évoquent avec beaucoup de talent tantôt une plage des fifties, le longboard planté dans le sable tantôt la bande originale d'un improbable navet d'espionnage, ou de SF, des années 1960, avec ce qu’il faut de groove et d’électricité. Et cette attaque des guitares qui déferle sur vos oreilles comme une vague casse sur le rivage ! On ne peut peut-être pas gérer le groupe, certes, mais on l’écoute avec beaucoup de plaisir !

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Sweet Gum Tree : "Lifelines"


 

Premier extrait d'un nouvel album, "Silvatica" à venir en novembre prochain, "Lifelines" de Sweet Gum Tree est une magnifique ballade nostalgique, accompagné d'un clip tout en collages réalisés par Charlie Stopford. D'obédience folk britannique, la chanson est comme lien, imaginaire et rêvé, manquant entre Bill Pritchard et les Beatles.

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jeudi 19 août 2021

GA-20 : « Dose Hound Dog Taylor Try it… You might like it !»

 


Pour son deuxième album, le trio blues de Boston à trouvé l’inspiration dans le répertoire de Hound Dog Taylor et c’est d’ailleurs la fameuse main à 6 doigts du bluesman atteint de polydactylie qui s’affiche sur la pochette du disque. Ainsi, comme son nom l’indique, GA-20 reprend (impeccablement) sur ce nouvel effort 10 chansons écrites ou interprétées par Hound Dog Taylor. Un album que l’on pourrait facilement considérer mineur, comme il est souvent d’usage avec les disques de reprises. Mais avec ce qu’il faut de groove dans la batterie (le trio a la particularité de ne pas avoir de bassiste) et de vécu dans la voix la chose s’écoute avec plaisir et un intérêt d’autant plus croissant que les musiciens sont souvent pris de transe. Mais le point le plus intéressant de l’album réside dans son duo de guitares pratiquant un savant mélange, le feeling de l’une répondant à l’agressivité de l’autre (« cf. « Phillips goes Bananas », «Give me back my wig», « It’s alright ») dans un festival constant de son gras, saturé et cradingue ! Et « Let’s get funky » comme ils le chantent eux-mêmes, sur l’une des meilleurs pistes du disque !

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lundi 16 août 2021

Superdownhome

 



Ils sont originaires de la vieille Europe et, pourtant, bien que nés si loin du Delta du Mississippi, ils ont le blues dans le cœur. Le duo italien Superdownhome, Henry Sauda (cigar box) et Beppe Facchetti (batterie), formé en 2016, est encore assez peu connu dans nos contrées mais cela devrait changer rapidement avec la sortie de la compilation « No Balls, no blues chips » chez Dixiefrog, regroupant les meilleurs moments de leur parcours, débuté en 2016, et qui fait office de présentation officielle du groupe. On en avait déjà eu un premier aperçu l’an dernier avec la sortie de l’album « Blues case scenario » (déjà une compilation) et la présente sortie ne fait que confirmer tout le bien que l’on pensait du duo. Italiens dans le style, ils affichent des costards d’une élégance impeccable en toute circonstance, le duo a adopté le paradigme américain dans le son, un mélange entre une dynamique rock/garage voire punk (cf. la reprise du MC5 « Kick out the jam »), et un son crade et gras, néanmoins très roots. En effet, le duo évite soigneusement d’utiliser des guitares et préfère les instruments improbables fabriqués à partir de boites à cigares (les cigar box) et autres contenants cylindriques, sur lesquels Henry Sauda fait glisser son médiator d’une main experte. Nourri par le vécu de la voix rauque et de son chant graveleux, le duo est dopé par la batterie, entre groove et puissance, qui fournit le carburant nécessaire pour faire tourner la machine sur un rythme d’enfer (« Booze is my self-control device »). Entre autres grands moments, « No Balls, no blues chips », permet de retrouver quelques amis, rencontrés sur la route, le temps de collaborations prestigieuses. Ainsi Charlie Musselwhite prête son harmonica sur la reprise de « I’m your hoochie coochie man », deux autres compos sont enregistrées avec Popa Chubby (« Stop breaking down blues » / « Long time blues ») et Nine Below Zero est venu prêter main forte pour faire les devoirs (« Homework »). A l’instar d’une tornade Superdownhome s’apprête à faire souffler la tempête sur vos enceintes, cependant, le duo n’a pas oublié que c’est dans l’œil du cyclone que l’on retrouve un peu de calme et met parfaitement en sons la formule, entre Black Keys et Seasick Steve. A découvrir.

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vendredi 13 août 2021

Sloper : « Pulverise »

 


Nouveau super groupe européen, Sloper a la particularité de compter dans ses rangs deux batteurs légendaires, Mario Goossens de Triggerfinger, que l’on retrouve ici à la guitare et à la basse, et Cesar Zuiderwijk (Golden Earring). Un line-up fortement ancré dans le Benelux auquel s’ajoute le chanteur britannique Pete Shoulder et le guitariste Fabio Canini. Les fans de Triggerfinger ne seront pas déstabilisé par ce premier album à la fois riche en guitares musculeuses (« Dance Monkey Dance ») tout en entretenant le côté lancinant des compositions (« Painting Open Windows » ; « The Thin Line » sous influence Foo Fighters). Le résultat, tout à fait fascinant, est aussi agressif qu’hypnotique (voire expérimental par moments), n’occulte pas la mélodie et paye son tribut au blues (« Learn To Love »). Une approche qui touche à son point culminant en fin d’album avec le piano mélancolique de la coda du dernier titre, « Pulverise ». Brut, sec et cru, voici un excellent album stoner ; on en attendait pas moins de musiciens aussi expérimentés. Mission accomplie !

Sortie le 20 août

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jeudi 12 août 2021

L’Ambulancier

 


Dans le film « Bringing out the dead » (Martin Scorsese, 1999), l’acteur Nicolas Cage conduit, « à tombeau ouvert », une ambulance, de nuit, dans les rues blafardes. Un périple qui pourrait également s’appliquer à Palem Candillier (chant, guitares, claviers) dont le nouveau projet se meut, avec habilité, à travers les genres et les époques. Ainsi, ce premier EP, file, le pied au plancher, entre guitares ciselées, boîtes à rythmes et nappes synthétiques, une manière de post-punk chanté en français (et ça fait une énorme différence cf. « Anti-Système Solaire »), mâtiné de rock et d’électro, aux influences des années 1990 parfaitement digérées en un dogme contemporain. Que les guitares (« Evidemment » ; « Qu’est-ce qu’on s’amuse ») ou les claviers (« Alignement Désastre ») dirigent la manœuvre, la tension va crescendo et anime les compositions habitées par une voix au rupteur, toujours à la limite de l’étranglement. Remarquable d’efficacité ! Les concerts (si seulement!) devraient être dévastateurs.

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mercredi 11 août 2021

BILBAO KUNG-FU : « L’arc-en-ciel »

 


Pour sa première sortie, Bilbao Kung-Fu s’immisce dans un espace aussi subtil que réduit alors que, dans le même temps, une vertigineuse faille temporelle se dérobe sous les oreilles de l’auditeur. Influencé par hier, mais totalement d’aujourd’hui, le quatuor offre une version rythmiquement musclée et riche en guitares saturée de l’idiome psychédélique, alors que le chant, et ses nombreuses harmonies, vocales nous ramène immanquablement aux années 60/70 et à la chose progressive. Il est impossible de passer sous silence l’effronterie dont fait preuve l’écriture du groupe, jamais avare d’accélérations et de coupes brutales qui font décoller les compositions dans une autre dimension (« Emmenez-la »), le tout chanté en français, rappelant les grandes heures du rock des 70s (cf. « Jeu, set et match » qui nous donnerait presque envie de jouer au tennis !) Et puisque le jeu de mot à deux balles est la base même du métier, affirmons bien haut et en cœur : « Bilbao Kung-Fu, le groupe qui tabasse ; « L’arc-en-ciel, le disque qui en fait voir de toutes les couleurs à l’auditeur » !

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jeudi 5 août 2021

The Murlocs : « Bittersweet Demons »

 


Émanation des fameux King Gizzard and The Lizard Wizard, The Murlocs semble parti sur les mêmes traces stakhanovistes multipliant les sorties (cinq albums en sept ans) sous des pochettes toutes plus immondes les unes que les autres. Et de la même façon que l’on ne juge pas de la qualité d’un livre d’après sa couverture, nous pouvons affirmer que derrière ces rogatons visuels se cachent d’authentiques trésors musicaux. Car, contrairement à certains collègues, les Australiens baignent dans le blues le plus pur, le vrai de vrai, qui traverse leur nouvel album tel l’éclair d’un harmonica particulièrement inspiré (« Francesca »). Une appétence pour la chose bleue que le groupe mélange avec un soupçon, convenu, d’americana mais aussi, plus étonnant, de sunshine pop (« Eating at you » ; « No self control ») voire de bizarrerie psychédélique (« Illuminate the shade »). En résumé un album parfait, non pas pour prendre la route (encore que), mais les chemins de traverse où tout reste à découvrir et à inventer.

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mercredi 4 août 2021

Shannon and The Clams : « Year of the Spider »

 


Relativement peu connu dans nos contrées, hélas, le groupe mené par la chanteuse/bassiste Shannon Shaw est pourtant à la tête d’une discographie forte de cinq albums. Le sixième sort le 20 août prochain et pourrait bien changer la donne. Accoquiné avec Dan Auerbach, qui joue et produit le disque, enregistré dans son studio de Nashville, le groupe donne toute son ampleur sur ce nouvel effort grâce à la production aux petits oignons du leader des Black Keys. C’est, en effet, un son sur mesure que leur a concocté Auerbach. Subtil mélange de soul et de rock garage, Shannon & The Clams n’est pas sans rappeler toute une cohorte de formations (cf. The BellRays) qui nous tiennent chaud aux oreilles depuis des années. Mais, tout en restant fidèle à la formule, le groupe réussit à trouver son identité propre dans des délires psychédéliques (« Midnight Wine » ; « Godstones ») complètement barrés et en ajoutant à l’équation un soupçon de surf music et de doo-wop (« I need you bad » ; « Year of the spider »). Cette dernière influence étant particulièrement sensible dans le chant, car, pour la première fois, la chanteuse laisse au guitariste Cody Blanchard la responsabilité du micro sur la moitié de l’album ; le mélange des voix obtenu permettant de retrouver ce feeling si particulier. Ainsi, contrairement à certains groupes garages cités plus avant, jamais Shannon & The Clams ne lâchent les décibels. Toujours un peu sur la retenue, ces derniers privilégient une démarche pop (« In the hills, in the pines ») léchée et élégante qui fait des merveilles sur cet album classieux et intemporel (« Snakes Crawl »).

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mardi 3 août 2021

Eliz Murad : « Beirut »

 


C’est le 4 août que sortira « Beirut » le premier single en solo de l’ex-chanteuse de Teleferik. Tout sauf un hasard, la date marquant le premier anniversaire de la dramatique explosion qui a ravagé la capitale libanaise. Désormais guitariste, la musicienne œuvre dans un style pop bien différent de celui de son ancien groupe. Mais seule la forme diffère car, dans le fond, le chant du cœur d’Eliz charrie toujours autant d’humanisme et d’émotion, que l’on ressent à l’écoute de ce vibrant hommage intime à la terre de ses ancêtres dont la totalité des bénéfices sera reversé à l’association Live Love Beirut.

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