La deuxième soirée du festival débute avec Alvilda, tout jeune quatuor de jeunes musiciennes, qui n’a pour le moment sorti qu’un seul 45 tours (quatre chansons) rapidement épuisé. Il faut dire que le groupe a tout pour séduire derrière ses nombreux tatouages. Chantées en français, les chansons d’Alvilda possèdent ce charme typiquement français, comme un lien entre les yéyés des années 1960 et les jeunes gens modernes des années 1980. Quelque chose d’intrinsèquement pop, vitriolé par une attaque punk de tous les instants, genre par lequel elles sont passées, particulièrement perceptible dans la batterie, au taquet, et dans les attaques sèches des deux guitares. Frais et énergique, une belle découverte saluée par force applaudissements obligeant les musiciennes, à court de titres, à reprendre la première chanson « Négatif ».
Après un imbroglio dû à un bouton d’alerte malencontreusement enclenché ayant pour conséquence la mise en route de la sirène d’urgence et provoquant l’évacuation de la salle (le bar à cocktail gratuit à base de Jack Daniels, c’était pas forcément une bonne idée les gars) ; la soirée à pu reprendre son cours normal.
Et heureusement, car c’est un groupe particulièrement classieux, les Howlin’Jaws que l’on retrouve sur scène. Quelle classe et quelle leçon de rock’n’roll donnée par le trio ! Débuté dans le rockabilly, il en reste encore un peu (cf. la contrebasse) le trio continue son parcours dans une veine très sixties Kinks/Beatles. Le chant est remarquable, séduit, le guitariste aux interventions toujours justes et pleines de feeling, la batterie mène le tout tambour battant. On imagine les heures de travail et de répétitions derrière pour arriver à un tel résultat, intemporel dès leur premier album ! Le public se déchaîne alors que le guitariste visite régulièrement la fosse, pour la première fois depuis la reprise des concerts, on retrouve un peu ce qui faisait le sel de la vie d’avant. Merci !
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