samedi 28 février 2009

Seasick Steve, La Maroquinerie, 25 février 2009.


Décidément, La Maroquinerie, la petite salle de concert en sous-sol de la rue Boyer, est devenue pour moi, au fil des années, le lieu de belles découvertes et de sacrés concerts. Ma première visite à La Maroquinerie, c’était pour un concert de Spain il y a une dizaine d’années de cela. Et depuis il y a eu les Bellrays, Little Barrie, Wraygunn, les Sweet Vandals, les Dirtbombs, Ben Kweller, Nathaniel Mayer, Eli « Paperboy » Reed, Fred Wesley et depuis mercredi dernier Seasick Steve…

Reprenons donc l’histoire depuis le début. Il y a quelques jours de cela, en feuilletant mon rock n’folk, je tombe par hasard sur une publicité pour le concert de Seasick Steve. Jamais entendu parler de ce mec. Cependant, j’ai tout de suite été intrigué. Jeans pourris, vieille casquette usée sur le crâne, bretelles et chemise de bûcheron. Regardez bien la photo, observez son visage buriné et barbu, c’est un roman d’aventure à lui tout seul. Putain, mais c’est qui ce type ? Renseignements pris, natif du sud des Etats-Unis, il a quitté sa maison à l’age de 13 ans, a traversé tout le pays en voyageant clandestinement dans des trains de marchandises et appris la musique au contact de vieux bluesman Noirs, croisés en cours de route. Il a même paraît-il échoué un temps à Paris où il a chanté dans le métro. Une cinquantaine d’années plus tard, Steve mal de mer est toujours sur la route et depuis le début de ce siècle enregistre même des disques, le troisième vient de sortir. Un sacré personnage donc. Je continue mon histoire, il y a deux semaines de cela, en écoutant subjectif 21, un de mes rendez-vous radiophoniques hebdomadaire, j’entends une chanson dudit Steve. Je décide séance tenante d’aller au concert en n’ayant jamais écouté un seul de ses albums, l’oreille fraîche.

Et autant l’avouer tout de go, c’était la bonne décision. Car le gars Steve, s’il ne m’a pas donné le mal de mer, il m’a complètement retourner le cerveau. Ils ne sont que deux sur scène Steve et ses guitares improbables à base de boîtes de cigares, customisées avec une flasque, rafistolées avec des bouts de ficelle et du chatterton et un super batteur. Et puis n’oublions pas la bouteille de Jack Daniels à laquelle il s’abreuve de temps en temps (évidemment cet enfoiré refuse de la faire tourner). Musicalement, la formule duo batterie/guitare rappelle les black keys mais Steve œuvre dans un style boogie blues classique mais joué avec un tel enthousiasme ! C’est hyper efficace et il ne faut pas plus d’une chanson pour mettre la salle dans un état d’hystérie collective, mon voisin n’a pas arrêté de pousser des hurlements ! L’arme fatale de Seasick Steve, c’est le bottelneck. Lorsqu’il le dégaine, la boucherie commence et il fait montre de sacrés qualités de finisseur, avec une propension à laisser l’audience KO à la fin de chaque morceau. Et c’est donc tout naturellement que l’on a fini le show dans le même état.
http://www.seasicksteve.com/

www.myspace.com/seasicksteve






dimanche 15 février 2009

Festival sons d’hiver 2009, maison des arts de Créteil, 13 et 14 février 2009.

Vendredi 13 février 2009 : Le dernier week-end du cru 2009 du festival sons d’hiver commence par un énorme coup de cœur pour le slameur Anthony Joseph et son bien nommé Spasm Band. Originaire de Trinidad, ce dernier nous a gratifié d’un concert aussi chaud (ça fait du bien) et humide que son île natale. Le Spasm band a la particularité de ne pas avoir un batteur mais trois percussionnistes, le mélange entre le djembé, typiquement africain, et les percussions latines créent une sorte de groove world assez irrésistible. Quant au batteur son kit est tellement réduit, une caisse claire et quelques cymbales, qu’il joue debout. Sur cet aspect « world » vient se greffer un saxophone typiquement free jazz, une basse très solide et une guitare wha-wha toute droit échappée d’une bande originale blaxploitation 70s. Et puis il y a notre lascar Anthony Joseph qui, finalement, chante beaucoup plus qu’il ne slamme et plutôt bien d’ailleurs. Belle voix, suave et chaude. Un bon chanteur donc et aussi un sportif accompli : 100 mètres, le long de la scène, saut en hauteur, gymnastique rythmique et sportive, contorsions diverses et variées, mais toujours en rythme. Quel athlète ! Il danse comme un dieu, la gente féminine adore. Showman accompli, il met le public dans sa poche dès la fin du deuxième titre. Le public s’agite devant la scène, ça chauffe dans les allées. Je suis assez fier de le dire, mais ce soir ça swingue sec dans ma banlieue de Créteil ! Il y eu un très beau moment quand Anthony Joseph a chanté avec pour seul accompagnement son guitariste, Christian Arcucci, qui porte des dread locks qui lui arrivent aux genoux, et public qui frappe des mains à l’unisson, comme le reste du groupe d’ailleurs. La communion entre l’artiste et son public est alors totale. Hélas, le concert s’achèvera bien trop tôt, les bons moments passent toujours trop vite de toute façon…

Changement radical d’ambiance avec Saul Williams l’autre slammeur qui a la lourde tâche de succéder sur scène à Anthony Joseph. Vous-vous souvenez peut-être de « Slam », film qui il y a une dizaine d’année a révélé Saul Williams. J’avoue que je l’avais un peu perdu de vue depuis. Pour son dernier opus Williams a été chercher une collaboration inédite avec Trent Reznor, le leader de Nine Inch Nails, qui artistiquement parlant est à son opposé. Donc sur scène, cela se résume à un déluge sonore entre électro et métal phrasé slam/rap en plus. A noter toutefois une reprise étonnante de « Sunday, bloody Sunday » de U2. Cependant il y eu dans l’œil du cyclone, alors l’énorme machinerie s’arrête, de véritables moments de poésie où Saul Williams déclame ses textes avec ardeur. Par contre la sécurité n’est pas à la fête, la scène est envahie par les spectateurs qui sautent dans tous les sens, les pauvres types de la sécurité sont complètement débordés, génial ! Saul Williams, pas un mauvais gars, congratule un par un le public venu le rejoindre sur scène et remercie tout le monde de s’être déplacé, c’est rafraîchissant et agréable. Et c’est sur cette note que s’achève cette avant dernière soirée.

Samedi 14 février : Comme l’année dernière, la dernière soirée du festival est consacrée à la Black Rock Coalition Orchestra qui délègue deux formations cette année. Tout d’abord, et il s’agit là du deuxième coup de cœur du week-end, The Yohimbe Brothers, le nouveau projet de la star, le guitar-hero, ex-Living Colour, Vernon Reid associé pour la circonstance à DJ Logic. Avec ce nouveau groupe, les deux partenaires dans le crime, revisitent la musique noire américaine du rock n’roll au hip-hop en passant par toutes les variantes jazz, soul et reggae qui soient. Et surtout, ils ont trouvé, tour de force, le point d’équilibre parfait entre efficacité, brute de décoffrage, binaire et expérimentation sonore, nappes synthétiques et scratches. La chanteuse à une très belle voix, soulful à souhait et le MC, Taylor McFerrin, apporte une touche hip hop plus moderne. Le résultat est assez irrésistible et échevelé à souhait. Les claviers, basse et batterie sont à l’unisson et nous ramènent dans des structures connues que DJ Logic se charge de faire exploser de l’intérieur à grands coups de scratches ravageurs. Un petit mot pour finir sur l’excellent batteur Don McKenzie, une montagne de muscles, entre force brute et swing.

Après cette excellente mise en patte vint ensuite l’événement du soir avec la toute première européenne de la dernière création de la Black Rock Coalition Orchestra, The Daughters of Nina, conçu comme un hommage (après celui à James Brown de l’an dernier) à Nina Simone. Elles sont donc 19 femmes, menées par la délicieuse Tamar-Kali, à mille lieues de ses assauts afro-punk-métal de l’an dernier, à rendre hommage à la grande Nina. Les 19 protagonistes n’interviennent pas en même temps, ce qui pourrait rapidement virer à la cacophonie, mais l’une après l’autre. Cela occasionne quelques flottements mais permet de varier avantageusement les ambiances, du quatuor à cordes à la section de cuivres. Seule la pianiste, Angela Johnson, est restée sur scène du début à la fin. Cette dernière s’est taillée un joli succès lorsque son tour de chant fut venu grâce à une interprétation toute en émotion chaleureusement saluée par le public. La pauvre, chavirée d’émotions, a fini le cœur au bord des lèvres et a aussitôt fondue en larmes. Autres grands moments les reprises de « Lilac Wine » avec les cordes et « Feeling good », interprété avec classe par Tamar-Kali. La batteuse Lauren Sevian a également été assez impressionnante, toute la soirée, c’est assez rare de voir des filles oser s’attaquer à cet instrument, il faut donc la saluer avec respect. C’est assez injuste pour les autres protagonistes mais la place manque pour les saluer toutes, elles ont été, cependant toutes excellentes sans exception. Et c’est donc sur cette soirée exceptionnelle que le rideau est tombé sur ce cru 2009 du festival sons d’hiver. A l’année prochaine.
www.myspace.com/yohimbebrothers
Anthony Joseph and The Spasm Band :

lundi 9 février 2009

Alice Russell : « Pot of gold »


Lassée qu’elle était qu’on essaye de la transformer en une nouvelle Amy Winehouse, Alice Russell a trouvé refuge pour son nouvel album, il s’agit du quatrième, sur le label differ-ant qui héberge déjà Nicole Willis (voir mes messages des 14 janvier et 28 juillet 2007) et The Sweet Vandals (voir mes messages des 6 et 1o novembre 2007 et 5 juin 2008). Est-ce l’influence des artistes sus-nommés, Alice effectue avec ce nouvel opus un retour vers une soul vintage, authentique et inspirée. Portée par cette bouffée d’air frais, Alice n’a jamais aussi bien chanté. C’est quasiment une révélation, les chanteuses soul rétro ne manquent pas en ce moment, mais je pense sincèrement qu’à l’exception de Sharon Jones, personne n’est actuellement en mesure de faire le poids. C’est dire la classe de cet album. Les musiciens ne sont pas en reste et bien qu’il n’y ait aucun « grand nom », tous font le job avec efficacité. Le songwriting, signé par Alice et le guitariste Alex Cowan, également producteur, est classe et raffiné « Got the hunger », « turn and run », « let us be loving », la jazzy « lights went out » tous les titres possèdent cet instinct mélodique propre à les rendre inoubliables. Sur la seule reprise du disque, Alice se frotte au « Crazy » popularisé par Gnars Barkley, pourtant pas ma tasse de thé, mais là je m’incline le résultat est d’une émotion subtile. Ce « Pot of Gold » prouve, s’il en était besoin, ceci : peu importe qu’elle soit Blonde ou Noire, une soul-woman se doit d’être authentique. Et authentique, Alice Russell l’est tellement qu’elle signe ici le premier énorme coup de cœur de cette année 2009.
http://www.alicerussell.com/
www.myspace.com/alicerusselluk

Alice Russell : "Crazy" (la musicale Canal +)

Alice Russell : "Turn and run" (la musicale Canal +)

dimanche 8 février 2009

Neil Young : Sugar Mountain, Live at Canterbury House 1968



Avec ce nouveau CD, Neil Young continue d’explorer et de nous faire découvrir son passé, celui d’avant les concerts complets à Bercy. Après un premier volume très électrique, « live at Fillmore East 1971 », ou il est accompagné du Crazy Horse, et un deuxième « Live at Massey Hall 1970 » ou il est en solo ; Neil continue son compte à rebours et remonte à l’année 1968 pour ce qui est probablement un de ses premiers concerts en tant qu’artiste solo. Ce « volume 0 » des « Neil Young archives performance series » est le plus intimiste des trois. Si le concert est solo acoustique Neil, contrairement au disque « Massey Hall » où il jouait du piano, s’accompagne exclusivement d’une guitare acoustique. Une voix et une guitare et c’est tout. Si les chansons composant la track-list sont connues des fans, c’est tout de même un plaisir de les (re)découvrir sous ces atours dépouillés « The Loner », « I’ve been waiting for you » rayonnent comme jamais. La magie Neil Young opère ici à plein, « Sugar Mountain » est aérienne et magnifique, éthérée et comme suspendue au-dessus de nos oreilles. L’ensemble du disque s’écoute ainsi en apesanteur telle une parenthèse enchantée avant le déchaînement des décibels qui sera la prochaine étape de la carrière de Neil Young.
http://www.neilyoung.com/
www.myspace.com/neilyoung

vendredi 6 février 2009

Jesus « Sixto » Rodriguez

Et si les miracles existaient ? C’est le genre de réflexion que m’a inspirée la vision, irréelle, de l’album « Cold Fact » de Jesus « Sixto » Rodriguez, dans une version remasterisée et un superbe digipack sur les étals du Virgin Megastore à côté du boulot pendant la pause déjeuner. Oui, oui, vous avez bien lu, Sixto Rodriguez au Virgin Megastore !!!! Pour la petite histoire, j’avais fait des pieds et des mains et écumé les sites internet, il n’y a pas si longtemps de cela, avant de trouver ledit album. Et même pas dans une version digipack remasterisée en plus ! Bon, peu importe, après tout, si vous voulez en savoir plus sur le génie de Sixto Rodriguez, je vous invite à consulter mon post du 23 octobre 2007.

Où bien alors de jeter une oreille sur les vidéos suivantes :

Sixto Rodriguez : « Sugar Man »


Sixto Rodriguez : « I Wonder »


Et maintenant que l’on a la preuve que Dieu existe, et si on avait le deuxième album de Sixto disponible en CD bientôt ?
http://www.sugarman.org/

mercredi 4 février 2009

The Lords of Altamont : The Altamont Sin







Ca sent le souffre ! Pour commencer, petit rappel historique sur le nom du groupe. The Lords of Altamont tirent leur nom d’Altamont, un circuit automobile situé dans la grande banlieue de San Francisco. En 1969, ce circuit a accueilli un concert géant et gratuit des Rolling Stones, conçu comme une réponse au festival de Woodstock, rappelons au passage que les Stones n’ont pas, tout comme Dylan ou les Beatles, joué à Woodstock. Ce concert a tourné à la tragédie alors que Meredith Hunter, jeune hippie black assistant au show, a été assassiné pendant la prestation des Stones par les Hells Angels qui assuraient le service de sécurité, signant ainsi l’acte de décès du mouvement hippie et de son idéal peace & love. Le tout a fait l’objet d’un documentaire intitulé « Gimme Shelter ». C’est ainsi qu’Altamont est resté dans la légende. Pour les plus mauvaises raisons qui soient.

Donc, forcément, s’appeler les Lords of Altamont, quand on est un groupe de rock sauvage looké comme des bikers prêts à bouffer tout le monde c’est plutôt gonflé.
Passons maintenant à « The Altamont Sin » (le péché d’Altamont). Troisième épisode des aventures des Lords of Altamont, nouvel album, nouveau road-movie tendance Easy Rider version gore. Et on ravi de constater que les Lords (de Los Angeles) ont toujours la poignée de gaz ouvert en grand. L’album part à fond la caisse la batterie martèle, les guitares sont à la fois lourdes et tranchantes et toujours l’orgue qui fait groover l’ensemble et leur évite de tomber dans l’écueil bourrin. Mais attention nos Lords ne sont pas pour autant devenus des enfants de chœur. Cet album, c’est une bombe électrique garage-rock tendance 60s qui va vous péter dans les tympans. Les plus vaillants resteront debout, quant aux autres, je ne saurai que trop vous conseiller de vous mettre à l’abri. L’orage gronde, la tornade arrive…

www.myspace.com/lordsofaltamont
www.lordsofaltamont.com







mardi 3 février 2009

Don Cavalli : Cryland


C’est au mois de mai 2008, à l’occasion d’une première partie effectuée pour les Black Keys, que j’ai fait ce qui restera pour moi l’une des découvertes majeure de l’année dernière. Une voix traînante, pleine de soul, une guitare wha-wha gorgée au son et au feeling du sud, dans la droite de lignée de celle de Tony Joe White (beaucoup) et de Jimi Hendrix (un peu). Je venais de découvrir Don Cavalli et j’étais persuadé que l’on tenait là un authentique bluesman tout juste sorti du bayou. C’est dire ma surprise quand je l’ai entendu, sur scène, parler un français parfait, tient on parle encore français en Louisiane ? Tu parles ! Don Cavalli, il peut être bien francophone, il est français, le mec ! Non seulement français, mais originaire, comme l’auteur de ces lignes de la région Ile de France. Bon en résumé, mon légendaire bluesman oublié du Delta, eh bien en fait, c’est quasiment mon voisin (enfin presque). Mais qu’importe après tout, car les qualités musicales de l’affaire elles sont belles et bien là et Cavalli est bien un authentique bluesman. L’album est court et ramassé, moins de quarante minutes, c’est parfait on n’a pas le temps de s’emmerder. Son écoute est un véritable road trip en soi au milieu de déserts arides. Les perles blues électriques à la wha-wha s’enchaînent : « Wandering Wanderer », « Vitamin A », « Aggression », « Wonder Chairman », on est sous le charme. Parfois Cavalli s’offre de petites récréations acoustiques à la J.J. Cale, reggae (le pont de « Wandering Wanderer ») ou une petite virée en territoire cajun sur « Cherie de mon cœur ». Les qualités d’écriture et de production font de ce Cryland un petit bijou. Je finirai avec un petit mot sur la pochette, c’est important les pochettes, celle de Cryland est superbe colorée et psychédélique, c’est ce qui fait que l’on a envie de posséder le disque et que l’on peut difficilement se contenter d’un téléchargement finalement assez frustrant.
www.myspace.com/doncavalli

I'M GOING TO A RIVER



dimanche 1 février 2009

Bon Temps Rouler Spécial Alligator Records


En plus de sa, conséquente, oeuvre de musicien, Jean-Jacques Milteau est en train de se construire une discographie parallèle. L’harmoniciste en est à sa quatrième compilation, deux consacrées à l’harmonica et un best-of de la programmation de « Bon Temps Rouler », son émission de radio. Ce nouveau volume est consacré à Alligator, fameux label de blues de Chicago, l’un des derniers encore debout. La liste des artistes ici sélectionnés ne dira probablement rien aux béotiens de la chose bleue, mais qu’importe, le livret très complet et très bien rédigé par Jean-Jacques et son comparse Sebastian Danchin, permettra de remplir les blancs. La sélection est sans tâches et les titres s’enchaînent naturellement sans temps mort, un peu comme à la radio. Le tracklisting prouve aussi que le blues de Chicago est bien plus varié que l’on pourrait se l’imaginer de prime abord, et n’est pas aussi tributaire de la guitare électrique que l’on veut bien le croire. L’écoute de ce « bon temps rouler » est bien agréable et il convient d’utiliser ce CD comme une clé. Celle qui ouvrira la porte d’une bonne dizaine d’autres albums.