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En concert le 27/11 (Petit Bain)
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En concert le 11/12 à la Manufacture Chanson
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En concert le 4 décembre à La Boule Noire
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En concert le 3/11 à La Maroquinerie
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En showcase acoustique les 3/11 chez GIBERT DISC et 7/12 aux BALLADES SONORES
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En concert le 2/10 à La Maroquinerie.
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Alors que son dernier album, « Le Ciel est Partout » fêtera bientôt (le 18 novembre) son premier anniversaire, Laure Slabiak, BlauBird, défend inlassablement le répertoire de l’album sur scène. Nous la retrouvons donc ce soir, une date de prestige dans le cadre du sublime Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, et, une fois n’est pas coutume, accompagnée d’un groupe au complet dans lequel on retrouve le fidèle Michel Schick (clarinette, clarinette basse), son mari Olivier Slabiak (violon) et le saxophoniste Rémi Fox (on a au passage une chaleureuse pensée pour l’accordéoniste Ivica Bogdanic, rentrée en catastrophe en Serbie pour urgence familiale). Les concerts au sein des musées ont toujours quelque chose d’un peu impressionnant, ce n’est pas rien de traverser cette immense cour absolument sublime dans le soir couchant, puis de pénétrer au sein du musée et de cheminer au sein de ses murs en vieilles pierres blanches où sont accrochées œuvres et photos avant de finalement atteindre l’auditorium, savant alliage de murs en pierres blanches et de bois. Un cadre peu habituel et prestigieux qui semble avoir inspiré la chanteuse et ses musiciens. Le répertoire est ainsi revisité pour l’occasion, du Kaddish d’ouverture, une prière pour les défunts dans la religion juive, seule pièce chantée en hébreu, aux chansons de l’album aux envolées Klezmer appuyées par les clarinettes et le violon. Ce dernier instrument apporte une réelle plus-value, déjà parce que BlauBird est rarement accompagnée du violon sur scène et ensuite grâce à la sensibilité d’Olivier et à l’émotion procurée par son jeu. Au piano ou derrière son magnifique micro vintage, Laure est égale à elle-même, théâtrale et lyrique, toujours sur le point de chavirer sous l’émotion de ses textes. Elle bouge suivant le rythme de la musique avec grâce et élégance, le mouvement de ses bras évoquant les ailes d’un oiseau sur le point de s’envoler. Sa voix plane, traversant les langues : français, yiddish, arabe, allemand, espagnol et anglais, dans un voyage imaginaire en musiques. Enfin, la date aura également été atypique du point de vue du répertoire, revisitant le premier album (« Blue Bird ») ou dévoilant des titres pour la première fois sur scène (« Reste »). Pour ceux qui vont la découvrir sur scène ces prochaines semaines, de nombreux concerts sont prévus cet automne, soyez prévenus : on ne ressort jamais tout à fait indemne d’un concert de BlauBird.
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En concert le 23/09 au Triton
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En concert le 4/10 au Pop Up
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Sortie le 22 Septembre.
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The Big Idea (c) Victor Picon |
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Bertrand Belin (c) Louis Comar |
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Viagra Boys (c) Louis Comar |
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Pogo Car Crash Control (c) Victor Picon |
The Big Idea, contrairement à ce que son patronyme laisse supposer, n’a pas eu une bonne idée mais plusieurs ! Déjà pour commencer, celle d’enregistrer son nouvel album, en mer, sur un bateau. Ensuite, les Rochelais sont sont tous d’excellents musiciens s’échangeant les instruments. Il en résulte une prestation inclassable commencée sans guitare (hélas nous avons raté les premiers titres) mais avec trompette, harmonica, clavier, percussions latines et batterie et terminée par un chaos de quatre guitares en plus de la section rythmique, de la pop psyché au rock brut de décoffrage. Inclassable, intriguant mais surtout brillant ! Un petit tour pour apprécier la chanson pop de Bertrand Belin sur la grande scène, qui de loin ressemble un peu au Bowie cheveux longs des années 90, qui a quelque peu musclé son jeu pour le festival, un festival de synthés hypnotiques, quelques guitares et une rythmique solide (xylophone compris). Place ensuite à un sacré poids lourd venu de Suède, les Viagra Boys (endeuillés par la disparition récente de leur guitariste) et toujours mené par le charismatique Sebastian Murphy, un américain exilé, qui monopolise l’attention par son corps intégralement tatoué (enfin presque) et qui assume sans complexe aucun sa bedaine naissante. Mais musicalement parlant c’est du punk, lourd, très lourd, aux guitares dévastatrices sur une rythmique en béton armé. La basse saturé galvanise (cf. « Sports ») le saxophone (parfois baryton comme chez Morphine) et les synthés analogiques apportent fraîcheur et originalité aux compositions. Bref en un mot c’est une claque monumentale que les Viagra Boys ont donné au festival. Dans le même ordre d’idée, on termine avec les Pogo Car Crash Control, dont le son a évolué progressivement du punk au métal pour atteindre une sorte d’hybride parfait aux paroles particulièrement bien senties et, au passage, on, suivant les conseils du groupe, « fait des doigts » (ça fait du bien comme ils disent). Energiques et sulfureux. En sus, le guitariste du groupe a réalisé une première, celle de surfer dans le Parc National de Saint-Cloud, sur une authentique planche de surf porté à bout de bras par le public chaud patate.
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Parlor Snakes (c) Olivier Hoffschir |
Samedi 26 Août.
On suit les Parlor Snakes depuis longtemps et on a souvent pensé que le groupe se jouait, avec maestria, de la retenue faisant longtemps monter la pression ce qui finissait par créer cet hypnotisme particulier au groupe. Un caractéristique que le batteur du groupe, contrairement à son prédécesseur, semble décider à bousculer dynamitant les compositions de breaks ravageurs qui, mis bout à bout, finissent par créer un sacré tour de grand huit. Peter, le guitariste, semble quant à lui décidé à changer d’approche, à travailler le son plus que d’habitude et exhibe, sur un titre, une sublime Vox Phantom orange. Au chant et aux claviers, Eugénie, égale à elle-même, charismatique et émotive, charme le public de sa voix particulière, un peu aiguë. Une prestation solide et un peu isolée de la part d’un groupe sans actualité immédiate, en compensation de l’annulation du passage prévu l’an dernier qui devait clôturer la précédente tournée du groupe, mais qui a permis de découvrir de nouvelles compositions en prévision de l’album prévu pour l’an prochain. Nous devrions donc les retrouver bientôt.
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Altin Gün (c) Victor Picon |
Place ensuite au psychédélisme débridé des Hollandais/Turcs d’Altin Gün où les giclées de guitares acides cohabitent avec cet orientalisme propre au groupe et ces sons disco kitch venu des synthés analogiques. Le groove entre percussions, batterie, et une basse particulièrement bien tenue est irrésistible et il ne faut pas très longtemps avant que la fosse ne se transforme en discothèque à ciel ouvert, propulsant le public dans l’Istanbul des années 70. Ça danse un peu partout ! Festif, psyché et ensoleillé.
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Tamino (c) Olivier Hoffschir |
Lui aussi venu du Nord, la Belgique, et d’origine Égyptienne, Tamino fait preuve d’un magnétisme rare. Depuis le début de sa carrière les comparaisons avec Léonard Cohen ou Jeff Buckley abondent et font sens selon qu’il joue d’une guitare classique ou électrique. Mais il serait trop réducteur de placer le chanteur sous l’ombre tutélaire, et envahissante, de ces deux géants. Car Tamino possède un univers bien à lui, un peu mélancolique, souligné par le violoncelle, et aussi teinté d’orientalisme (cf. l’oud dont il joue très bien) même s’il a choisi de chanter en anglais. Autre particularité, cet instrument bizarre, une basse à deux cordes jouée à l’archet, qui teinte la musique d’un onirisme unique. Un artiste habité.
Un peu à part dans le grand cirque de Rock en Seine, la Scène Île-de-France, la seule sous chapiteau et présentant une jauge réduite, visant à recréer l’ambiance d’une petite salle, est réservée aux groupes débutants de la région. C’est aussi l’endroit où il fait bon traîner pour multiplier les découvertes et cette année ne fera entorse à la tradition avec le formidable trio Ditter. Jeune et frais, le groupe, charismatique et enthousiaste, pratique une électro fortement teinté de rock’n’roll et joue parfaitement d’une complémentarité avec une basse énorme, teinté cold wave et d’une guitare débridée. Boite à rythme et sonorités électro apportent une dynamique festive, là aussi ça danse et saute beaucoup, alors qu’un titre joué en configuration basse et deux voix (un truc rarement vu avant) démontre qu’avant toute chose, un songwriting solide est à la base de tout. On attends un premier EP bientôt.
Dimanche 27 Août
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Gaz Coombes (c) Louis Comar |
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Snail Mail (c) Louis Comar |
On commence avec une prestation très solide de Gaz Coombes, qui sur scène s’est donné les moyens de ses ambitions. Saxophone, choriste, batteur jouant volontiers aux balais, la prestation de l’ex-leader de Supergrass est marqué d’un sceau à la fois classe et intemporel. Le répertoire est à l’avenant entre songwriting classieux et giclées acides psychédéliques. Petite déception ensuite avec la chanteuse Snail Mail, précédée d’une réputation élogieuse, dont le post grunge manque de variété donnant cette impression lancinante d’une même chanson jouée en boucle. Place ensuite à une énorme claque, celle des Irlandais de The Murder Capital (découverts ici même il y a quelques années) qui ont évolués depuis le post punk des débuts vers un son plus atmosphérique mais toujours marqué par ces attaques d’une violence inouïe et des pattern de batteries proches de Killing Joke. Coup de cœur du week-end à égalité avec les Viagra Boys. La prestation des Australiens Amyl & The Sniffers sur la grande scène commençait plutôt bien, charisme de la chanteuse, une énergie de tous les diables. Hélas, notre Iggy en bikini s’agite plutôt en vain, problème d’écriture, manque de variété dans les compositions, une fois encore le concert tourne en rond. Le gang Australien, pourtant fort d’un excellent album ne tient pas la distance, hélas. Une averse plus tard, on retrouve les portés disparus depuis 15 ans, Be Your Own Pet, qui reviennent avec un troisième album tout juste sorti sur Third Man Records, le label de Jack White. Une excellente prestation, énergisante, excitante, sulfureuse, du groupe garage qui, certes, fait beaucoup de bruit mais, surtout, fait honneur à des compositions d’excellente facture. De quoi bien terminer le week-end.
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The Murder Capital (c) Louis Comar |
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Amyl & The Sniffers (c) Louis Comar |
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Be Your Own Pet (c) Victor Picon |