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samedi 10 mai 2025

Rose Betty Klub : « Mojo Girl »

 


« La plus punk des chanteuses de jazz ! » clame le dossier de presse présentant l’artiste. Une chose est certaine néanmoins, du Mojo, présent dans le titre de ce nouvel album, la chanteuse n’en manque point. Un pied dans le jazz, l’autre dans la soul, la chanteuse aborde tous les genres avec l’énergie du rock’n’roll. Une sacrée dynamique donc, inspirée, dans l’esprit, par les années 1950, tout en se gardant bien de tomber dans le biais de la redite fade ou de la nostalgie tiède et vaine. Non, ce nouvel album pulse et groove, on pense notamment aux interventions toujours à propos et pleines de feeling de l’orgue et du Fender Rhodes (Stella Brown) qui agit tel un baume apaisant sur les intros (« Back to my sunnyboy ») ou les soli (« Mojo Girl »). La section rythmique (Scott Jenkins, batterie et Clyde Jones, basse) est infernale d’efficacité pratiquant aussi bien un swing ouaté et élégant (« Mojo Girl ») qu’un groove entêtant et hypnotique (« Moon Palace » ; « Voodoo Workin’ » qui ouvre l’album sur des bases très élevées). Avec une telle équipe à ses côtés, la chanteuse Rose Betty irradie de sa voix solaire, charmeuse, dont le charisme transperce les enceintes, retrouvant à l’occasion les accents de la regrettée Amy Winehouse. A la manœuvre, le duo de compositeurs Rose Betty et Jo Mustang (guitariste aux interventions aussi discrètes que bienvenues cf. « The Room ») accouchent d’un album de très haute tenue.

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mardi 26 décembre 2017

Rose Betty Klub : « Bleu »



Difficile de ne pas tomber sous le charme de l'album de cette formation originaire de Montpellier. En tête de pont, nous retrouvons la chanteuse Rose Betty, brune piquante, pleine de gouaille, et mettant ses capacités vocales élastiques au service d'un répertoire (100 % original) fleurant bon le vintage et les années 1950. La chose respire bon le swing sous toutes ses formes, il est bien entendu question de jazz donnant l'illusion d'un big band (« I hate you ») mais sans occulter d'autres formes plus rock n'roll (« Minnie Minnie ») où transpercent quelques notes de surf music (« Hawaii dream ») ou de blues (« Back to my sunnyboy »). Un accompagnement musical classieux, faisant l'aller-retour entre les styles pour, toujours, en revenir au jazz et qui sert à merveille le timbre sexy de la chanteuse. Foncièrement attachant, l'album est notre petit coup de cœur de cette fin d'année.

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