lundi 18 février 2013

Tennisoap : « Our minds hide ghosts »




Tennisoap, le retour ! Après une longue période de gestation, le deuxième album du quatuor Bisontin est arrivé. La chose débute par une intro pour le moins inattendue dans un style country/folk aussi plaisant qu’inhabituel chez eux, comme une volonté d’élargir le spectre des influences. Les choses sérieuses débutent ensuite avec le sensationnel « Heavy Stuff », à mon sens la grande réussite de l’album voire même le chef d’œuvre du groupe. L’intro dudit morceau a particulièrement été soignée, les guitares montent crescendo en puissance avant une attaque en règle, c’est de la belle œuvre, totalement addictif dès la première écoute. Le reste de l’album peut paraître plus commun en comparaison de cette magnifique entrée en matière. Il n’en est rien. Si le groupe reste fidèle à ses influences rock/noise typée 1990 (entre Sonic Youth et les Pixies, on peut également noter une touche blues à White Stripes/Black Keys sur "Hurricane"), l’album marque une montée en puissance du groupe. Tennisoap a soigné ses effets ; le son et les textures gagnent en épaisseur. Les compositions sont plus fouillées, de nombreux intermèdes mélodiques sont là pour adoucir le propos. Le niveau général fait ainsi un bond de plusieurs crans. La remarque vaut également pour le chanteur Simon Nicolas qui chante dans des registres de plus en plus variés (la très étonnante « In the morning »). Qu’on se le dise, ils sont de retour.

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