Comme tant d’autres groupes en noir (Black Keys) ou blanc (White Stripes), la formation belge a débuté comme un duo guitare/batterie hybridant habilement influences blues aux sons rock garage. Comme tant d’autres (Dirty Deep), le groupe s’est adjoint les services d’un musicien additionnel. Et c’est dans cette configuration que l’on retrouve les Bruxellois sur la scène de La Maroquinerie, après une longue absence. Le troisième larron alterne entre plusieurs instruments, des synthés vintage à la basse voire une deuxième guitare. L’effet se fait immédiatement sentir et ouvre de nouveaux horizons au groupe, plus pop (les claviers) ou groove (la basse), suivant l’instrument utilisé par le troisième membre du groupe. Une démarche qui les éloigne de leur son originel, une évolution qui se fait sentir chez Jan (le chanteur / guitariste) aux longues improvisations psychédéliques et blues. Ce n’est finalement que lorsque le troisième musicien se contente d’un tambourin que l’on retrouve le sel qui faisait le groupe auparavant, ce son lourd et massif, plus violent aussi, qui fait immédiatement partir la fosse en pogo. Voilà néanmoins un retour qui fait du bien !
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