Batteur de légende, compagnon de route de Fela Kuti (l'inventeur de l'afrobeat), le Nigérian Tony Allen revient sur cet album à la source de son inspiration : le jazz (et soyons chauvins, nous sommes heureux qu'il ait fait appel à des musiciens français pour enregistrer!) Ces onze nouvelles compositions, instrumentales et situées au confins du jazz et du funk (« Wolf eats wolf » ; « Cool Cats ») sont toutes bâties autour de la batterie de Tony, son sens unique de la syncope swing et de son jeu à la fois fin, félin et musclé. Ce qui confère à ces sessions un feeling jam, improvisé, composé de long solo dilués et de brusques éclairs be-bop et afrobeat (cf. « Tony's Blues », on ne se refait pas!) Tapi dans le coin, tel une petite souris, temoin privilégie et passager clandestin, l'auditeur déguste (dans le meilleur sens du terme) pendant plus d'une heure de la grande musique ! Un album à la coule, au groove alangui, à l'image de sa magnifique pochette.
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