Lorsqu'ils unissent leurs forces en 2017, créant une sorte d'alliance transatlantique, le chanteur/claviériste étasunien David Quattrini et le guitariste Jérôme Plasseraud avaient-ils une idée dernière la tête ? Avec son nom évocateur, The Wash, et la quantité de genres qui constituent leur musique, le duo convoque immédiatement l'image d'une machine à laver, d'un tambour turbinant à toute berzingue dans lequel les genres se télescopent dans un joyeux bordel créatif. Futur casse-tête annoncé pour tous ceux aimant catégoriser la musique en genre et styles, The Wash n'est ni pop, ni folk psychédélique, ni électro/new wave ravivant souvenir énamouré des années 1980, mais un peu tout cela à la fois. Et au milieu de ce fatras surnage l'évidence selon laquelle la guitare mélangée au synthés analogiques fonctionne, du moins en l'espèce, rudement bien (cf. « Holden » ; « Japanese Genius »). ! Mixé, magnifiée même par le légendaire producteur anglais Dave Bascombe (Tears for Fears, « Music for the masses » de Depeche Mode, Suede ou The Verve, c'était déjà lui!) la musique de The Wash, aux effluves déjà bien prononcées, prend encore un relief supplémentaire. Du tube évident, « Natasha », au psychédélisme baroque de « Get on by », en passant par les accents dansants et funky (« Hart », « Caesar »), l'album aligne les temps forts tout en respectant une forme de cohérence et évitant avec brio l'écueil du patchwork sans âme. Ah oui, la pochette est superbe aussi !
En concert à Paris (La Boule Noire) le 25 février.
https://www.facebook.com/wearethewash/
http://thewash.band/music/
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