Ils sont cinq, disposés en arc-de-cercle, contrebasse, guitare et les fameux violons du monde, que des instruments à cordes incarnant une disposition qui, dans l'esprit, rappelle le bluegrass. Guitariste intrépide et infatigable voyageur en musique(s), Mathias Duplessy s'est donc entouré d'un string band, composé d'instruments dérivés de la vielle ou du violon venus de destinations aussi lointaines et exotiques (du moins vu d'ici) que la Chine ou la Mongolie. Au menu donc une épopée musicale aux lointaines ramifications jazz manouche, folk ou country/western, rendant hommage à ces idiomes et à la musique de films d'Ennio Morricone. C'est ainsi un souffle tantôt chaud, tantôt froid qui traverse le public en équilibre entre la mélancolie qui émane des « violons du monde » et le guitariste survolté, possédé par le rythme et la musique, aux éclairs véloces et autres accents virtuoses, dégageant une énergie folle et ce sans le moindre ampli à l'horizon. Magnifique.
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