Depuis le temps qu'on les suit, il ne nous était jamais apparu auparavant que Le Villejuif Underground partageait ses initiales (VU) avec un autre underground, de velours celui-ci, devenu culte. Et pourtant à l'écoute du premier album de la bande du Val-de-Marne, le parallèle semble évident, dans le son débrouillard et bordélique mais non dénué de mélodie, avec les aînés new-yorkais à l'époque de « Loaded » (1970). Un rapprochement dans l'esprit avant toute chose tant il est évident que nous ne sommes pas ici en présence d'un énième revival même si l'esprit de débrouille des sixties plane sur cet album. Boîtes à rythmes basiques et synthés cheap viennent ainsi agrémenter les artefacts de tout groupe de garage qui se respecte guitare, basse et batterie. Ainsi, au fil des titres, l'auditeur est emporté par l'étrange beauté hypnotique des compositions du groupe, faîtes de bric et de broc, donnant l'impression que tout cela tient de l'accident heureux, bercé par la voix peu ordinaire du chanteur australien Nathan Roche. Recommandé.
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