dimanche 9 février 2020

Pleasure Principle



C'est une histoire finalement assez classique. Parce qu'il ne s'est jamais complètement retrouvé dans la musique des différents groupes dans lesquels il a été impliqué (Skategang, Marietta, La Secte du Futur, Bryan's Magic Tears), Paul Speedy Ramon a accumulé des heures d'enregistrements nocturnes et solitaires, qui composent l'ossature de ce premier album. Et le résultat est pour le moins intriguant, composé à partir de délires insomniaques (« Dernier homme ») et qui participent de l'ambiance surréaliste de l'album. Enregistré avec les moyens du bord (claviers cheap, boîtes à rythmes rudimentaires et quelques instruments) avec le coup de main de quelques potes (Paula de JC Satan qui pose sa voix sur deux titres), Paul transforme chaque composition en petite merveille hypnotique et lancinante, perdue quelque part entre krautrock et rythmes africains (« The Pleasure Principle », « Venera 16 », « Mariposa »). Tour à tour glacé puis brûlant, l'album, qui n'est pas à un paradoxe près, se retrouve remarquablement cohérent et assez surprenant. Curieux… 
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