mercredi 17 octobre 2018

William Z. Villain, Le Café de la Danse, 16/10/2018

(c) Cathimini


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Décidément William Z. Villain est un drôle de zozo ! Armé de sa magnifique guitare à huit cordes et accompagné de l'excellent batteur Lucien, un français embauché pour l'occasion, l'Américain, qui parle le français de mieux en mieux, nous a donné un concert sur courant alternatif. William, c'est tout d'abord une personnalité vive, débordante, un type bouillonnant et plein de vie. Le genre de qualités qui s'exprime dans sa musique, qui part parfois dans tous les sens dans un bouillonnement créatif incontrôlable. Sur scène, c'est pareil ! Impossible pour lui d'imaginer une performance « classique », il lui est quasiment obligatoire de faire le clown, d'haranguer la foule (en français) de se transformer en professeur de chant, l'air faussement sévère, pour le public, entre deux blagues hilarantes. Un type adorable en somme qui, même s'il s'est calmé, en fait toujours beaucoup. Trop peut-être au détriment du déroulement de la musique qui souffre un peu de ces (nombreux) moments de flottements. C'est en tout cas un grand plaisir de le voir jouer avec un batteur capable d'insuffler ce groove du sud qui imprègne sa musique au point d'en devenir une composante essentielle. Et quelle voix ! On ne peut que tout pardonner à un type nous chavirant d'émotion lorsqu'il entonne la magnifique « Her Song » en clôture.


(c) Cathimini






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