Ce nouvel album, le
troisième, du guitariste Touareg Bombino est né d'une rencontre,
celle entre le musicien nigérien et le producteur Dave Longstreeth.
C'est au studio Applehead, sis à Woodstock, ville mythique pour tous
les amateurs de rock s'il en est, que ce nouvel effort a été
enregistré. Les quatre murs du studio/ferme ont scellé la rencontre
entre différentes cultures, entre l'Afrique et les États-Unis. Et
le blues se trouve au cœur des débats. Un blues dont l'influence
est prégnante sur la musique de Bombino (« Timtar »)
mais passé par le tamis de la musique touareg, du reggae et du folk
(cf. « Inar »). Un peu à l'image de la vie du
musicien que les vicissitudes politiques ayant cours sur sa terre
natale ont peu à peu condamné à l'exil. Un long cheminement de vie
qui, au final, a donné naissance à cette musique empreinte de cette
sensation étrange, entre mélancolie et espoir, évoquant la route
et le voyage (cf. l’envoûtante pièce centrale « Iyat
Ninhay/Jaguar »). Un bel album dépaysant et inspirant.
En concert le 22 mai
à Gennevilliers et le 7 juin à Paris (Café de la danse).
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