Contenant le mot « os » dans son patronyme, Holy Bones évoque dans l’instant les grands espaces d’un désert inhospitalier et dangereux où chaleur rime avec mort. Le décor est ainsi posé avant même d’avoir entendu la moindre note. Et quel décor ! Pensé comme la bande originale d’un film imaginaire, ce deuxième album d’Holy Bones, contre toute attente il s’agît d’un groupe français, ne se contente pas d’aligner les chansons folk, rock et blues, toutes formidables, mais alterne ces dernières avec des plages de sound design afin de plonger l’auditeur dans l’intrigue : après une rupture douloureuse, le personnage prend la fuite dans sa Cadillac jusqu’à la frontière mexicaine. On y croise toute une flopée de personnages louches et, surtout, son lot de magnifiques chansons où règnent les guitares slidées et les ombres de Chris Isaak (pour la voix), de Calexico et de 16 Horsepower pour l’ambiance poussiéreuse et le ciel d’un bleu céruléen qui surplombe le tout. Superbe !
https://www.facebook.com/holybonesgrenoble
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire