De retour aux affaires après une décennie de pause, entre 2004 et 2014, c’est depuis son come-back surprise, il y a neuf ans, que Bill Pritchard, le plus francophile des Britanniques (ayant collaboré avec Daniel Darc, Etienne Daho ou Frédéric Lo) aligne les albums comme autant de perles dans ce qui ressemble de plus en plus à un nouvel age d’or dans sa carrière. Une sorte de maturité atteinte avec l’age avançant l’aidant à séparer le bon grain de l’ivraie. Preuve nous en est donnée une nouvelle fois avec ce nouvel effort surprenant car rompant avec les habitudes de l’artiste. Plume reconnue, Pritchard n’a pour une fois pas signé un seul texte mais adapté les poésies du Canadien Patrick Woodcock, qu’il n’a pourtant rencontré qu’à distance. Enregistré en petit comité avec l’aide du seul batteur Scott Ralph (Bill assurant seul l’intégrité des guitares, basses et claviers, une première là encore), Pritchard a pris des risques avec ce nouveau disque. Risques payants tant l’album atteint une forme d’altérité pop folk, à l’acoustique chaleureuse, intemporelle et réconfortante. Un disque dans lequel il fait bon se lover, bercé par les délicats arpèges et son chant à la patine légèrement brisée par les années.
En concert le 17 juin au NO.PI
https://www.billpritchardmusic.com/
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