Nouvel album et nouveau casse-tête en perspective pour le chroniqueur car, en dépit de son duo de guitaristes, Phoenix n’a jamais vraiment été un groupe de rock’n’roll. Mais de quoi s’agît-il alors ? De pop ? Probablement trop électro (cf. la quasi-techno "All eyes on me"). D’électro alors ? Et non pas vraiment non plus. Et voilà c’est comme ça, Phoenix n’aime pas trop les cases et le chroniqueur n’a pas fini de se gratter le crâne de perplexité et cela fait 20 ans que cela dure ! Une chose ne change cependant pas, la science du tube infuse du groupe qui déroule tout seul, quelque part entre toutes ces influences, porté par des lignes de basse énorme et une rythmique au cordeau (« Alpha Zulu », « The Only One », « Winter Soltice », « Season 2 »). Le groupe ne s’inscrivant plus dans une perspective strictement française depuis belle lurette, ce nouvel effort fait office de retour à la maison, enregistré au Musée des Arts Décoratifs, entre deux chefs d’œuvres signés Dubuffet, Lalanne, Dalí ou Botticelli, qui a par ailleurs inspiré la pochette. De quoi inspirer le quatuor et faire, un peu, oublier l’absence de Philippe Zdar (décédé en 2019), habituel accompagnateur du groupe auquel le groupe dédie l’émouvant « Identical » qui ponctue l’album.
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