dimanche 7 mars 2010

The Parisians




The Parisians tire son nom de la ville dont ils sont originaires. Ce qui à l’écoute de leur premier album « Shaking the Ashes of our Enemies » n’a rien d’évident. Chanté entièrement dans la langue de Shakespeare, c’est plutôt à New York, voire éventuellement à Londres que l’on pense. Ce disque a un petit côté nostalgique, qui nous ramène dix ans en arrière, lorsque à l’orée des années 2000, The Strokes orchestrait un retour en grâce du rock n’roll. Urgent, acéré, l’album dépasse à peine la demi-heure. Son écoute se révèle être un shoot, un flash. « Just Like », et son martèlement du piano, rappelle à la fois les Stooges et les Richmond Sluts. La rythmique tire tout le petit monde vers l’avant, la voix s’écrase sur un mur de larsen. L’opus emporte tout sur son passage. Certes l’album n’apporte rien de neuf, et il n’y a pas l’ombre d’une révolution à l’horizon. Mais tant que la chose est jouée avec une telle ferveur, pourquoi s’en priver ? Il n’y a pas que les cendres de leurs ennemis qui vont se faire secouer…
http://www.theparisians.com/

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