Comme l’indique son titre, le premier album solo de la chanteuse Julia Jean-Baptiste (Pendentif, Nouvelle Vague) entraîne l’auditeur dans un univers varié aux couleurs multiples et cinématographique. Qu’elle décide d’agiter le dance floor (« Music-hall » ; « Je continue à danser ») ou que sa voix caresse l’oreille de l’auditeur le temps d’une ballade intime et acoustique (« Pleine lune ») aux résonances latines (« Sierra Do Mar »), Julia met toujours l’émotion en avant grâce à ses textes sensibles aux thématiques universelles vues à travers un prisme personnel (l’amitié, l’empathie, la nostalgie, l’amour, la famille). Son grain de voix, doux et velouté, est envoûtant quelque soit le contexte, chanté ou parlé. Ces passages parlés (« La Ville »), sont un peu la signature de cet album se concevant comme un film sans image (« Ce matin » en duo avec Jean Sylvain Le Gouic) et qui téléporte l’imaginaire de l’auditeur au cinéma sans se déplacer. Avec ce disque doux et propice à la rêverie, qui tient le cœur bien au chaud, Julia Jean-Baptiste apporte sa pierre (colorée) au renouveau pop hexagonal. Ecoutez-le, il fait du bien !
En concert le 16 mars (La Boule Noire)
https://fr-fr.facebook.com/JJuliaJJeanBaptiste/
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