On ignore à ce jour quel goût à ce fameux « vin bleu » qui donne son nom au titre de cet album. Néanmoins, si le nectar se révèle aussi enivrant que ce premier album de la chanteuse, on se damnerait bien volontiers pour en humer une gorgée. C’est finalement assez simple, tout dans ce premier album respire le charme et l’élégance. La voix de la chanteuse, tout d’abord, incarne une forme de séduction, aussi efficace en anglais qu’en français, assez irrésistible. Grave, profonde, pourvoyeuse d’émotions à vous briser le cœur, Haylen chante avec la classe sulfureuse d’une femme fatale toute droit sortie d’un film noir hollywoodien des années 1950. Une voix rare. Autour d’Haylen (également guitariste), Théo de Hond (guitare), Andrew Mazingue (basse, contrebasse) et Félix Bourgeois (batterie et claviers) bâtissent, une note après l’autre, un écrin au swing raffiné à la hauteur du timbre de la chanteuse. Les influences s’y bousculent, blues, jazz et rock’n’roll, dans la droite lignée des années 50 et 60. Si l’électricité y est souvent de mise, les cuivres et cordes, apportent de la diversité lorsque qu’Haylen s’attaque aux ballades. L’album possède le charme d’un classique intemporel. Coup de cœur!
En concert le 17 mars (avec Lux The Band, Le Café de la Danse)
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