Contrairement à ce que pourrait laisser penser le titre de ce nouvel effort, le troisième et le premier depuis qu’il a quitté la région parisienne entre deux confinements, Joolsy, ne se contente pas de sa simple guitare acoustique qu’il manie pourtant très bien (« La toupie bleue »). Au contraire, c’est à un festival pop, ouvragé et richement orchestré, auquel nous convie l’artiste. Mais du troubadour, Joolsy a gardé l’amour de la chanson et l’observation du quotidien, de ses travers et ses contrariétés, qui nourrissent son inspiration (« Astéroïde », « Système Solitude »). C’est à vrai dire, là que réside le paradoxe qui anime sa musique. La tête dans les étoiles, passionné d’astronomie, Joolsy aime à propager ce sentiment aérien et planant dans ses mélodies (« Heaven » ; « Dans l’inconnu »), un hybride pop et progressif, à la saveur 70’s façon Supertramp (« Statues on the Wing »), avec, en sus, une bonne dose de groove et de guitares déchaînées (« Jive with the sky ») ; au service de textes extrêmement terre à terre, alternant les deux langues, aussi à l’aise en anglais qu’en français. Ainsi, en onze titres, l’album décrit comment passer du système solaire au « Système Solitude » et utilise la métaphore du ciel et de l’espace pour décrire les travers de notre époque (« Le Cosmonaute des Faubourgs »). Inspirant.
En concert le 11 mars aux Etoiles (avec The Barettes)
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