Plus que jamais, à l’écoute de ce superbe nouvel album, le chanteur apparaît au croisement des cultures et des influences. Britannique, il a gardé de la culture musicale de son pays de naissance une forme d’appétence pour le spleen, la mélancolie et les arrangements de cordes soyeux qui caressent l’oreille de l’auditeur. Une approche qui rappelle d’une manière générale le regretté Nick Drake et les classiques du folk britannique, qui a le don d’emballer l’auditeur dans une bulle de douceur apaisante. Mais, Jonathan a également les yeux tournés vers l’autre rive de l’Atlantique. Ainsi, la soul music irradie son chant doux et délicat, de même qu’un certain sens du groove imprime durablement l’oreille, perceptible notamment dans les lignes de basses, rondes et bourdonnantes, que l’on jurerait issues des années 1960, et dans les chœurs féminin qui illuminent ses compositions. Richement produites, les compositions de haut vol de Jonathan Jeremiah trouvent une nouvelle ampleur sonore mettant particulièrement en valeur l’émotion qui se dégage du chant. Enfin, une forme de sobriété habite la durée des chansons, le disque dans son ensemble n’excède pas la durée d’un vinyle des années 60, comme un véritable classique instantané.
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