Pour son premier album solo, la chanteuse espagnole, installée en France, a trouvé l’inspiration dans son expérience personnelle autant que dans les circonstances qui ont accompagné son déménagement dans l’hexagone. Arrivée en France fin 2019, la chanteuse avait à peine posée ses valises que le confinement avait été décrété. Un coup dur, encore plus pour elle, loin de ses proches, de sa famille et de ses amis musiciens. « Paris night has no stars » chante-t-elle. Solitude, déracinement, éloignement, sont ainsi autant de sentiments profonds qui alimentent ce disque, paradoxalement lumineux. C’est finalement en remontant à la source de ses premiers émois musicaux que la chanteuse a trouvé le réconfort. Country, folk irlandais, rock’n’roll, pop ou airs rétros de comédie musicale, alimentent ce disque au charme suranné aussi réconfortant qu’un ancien doudou. Irrésistible et parfaitement incarné par la voix puissante, aux accents mélodiques et mélancoliques, de Cecilya. Le titre, « Cherry Blossom » contient en lui la promesse d’un printemps primesautier. Puisse-t-il avoir raison...
En concert le 12 février au Triton.
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