En allant chercher le légendaire Jim Diamond, désormais installé dans notre Hexagone, pour lui confier la production de leur nouvel effort, les quatre « frères » de Whodunit ont eu le nez creux. Avec tact et un indéniable savoir-faire, le producteur a su magnifier la musique du groupe. Au départ il était un quatuor garage/punk fort en décibels et c'était déjà magnifique. Loin d'arrondir les angles, ce nouvel effort les redessine. Une ambition musicale revue à la hausse, des influences blues clairement assumées (« Devil Blues », « Waiting ») et un soin particulier porté aux arrangements, de l'harmonica (le blues déglingué « You fuck my wine »), du piano électrique, des claviers autant de petites touches, discrètes mais fondamentales, permettant au groupe de varier sa palette vers des sonorités surf (« Jungle Fever ») ou, plus généralement, psychédéliques (« Because you're mine »). Le groupe aurait pu se prendre en route. Bien au contraire, en maintenant intacte la puissance brute du groupe (« Room 204 »), Diamond a su le faire évoluer sans pour autant le dénaturer (« Redrum »). Il en résulte une petite merveille de garage rock addictive et attachante (« Salvation »). La déclinaison scénique de ce nouveau répertoire promet d'être explosive.
En concert le 17/11 à Paris (Black Star)
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