Episode 2/3. Nous avions quittés Alex, au sortir de sa chirurgie cardiaque, dans l’incapacité de chanter. Après avoir fait appel à la chanteuse japonaise Momoka Tobari de le suppléer, le temps de l’album « Kimiyo », Alex continue sa reconstruction, cette fois-ci sur un mode totalement instrumental. Ce qui résulte en une évolution significative de sa proposition musicale ! A l’écoute de cet album, qu’il semble loin le temps des guitares saturées, indé post grunge, de Your Favourite Enemies (son ancien groupe) ou même l’époque des Long Shadows aux explorations progressives. D’exploration il est pourtant question ici. Point de chansons, mais de longues plages sonores, planantes, concoctées en compagnie de son complice Ben Lemelin. Une extrapolation musicale, en apesanteur, poussant encore plus loin le curseur de l’expérimentation, débarrassée de toute influence rock, le duo accoucherait plutôt d’une bande sonore ambiante pour accompagner une séance de méditation. Il appartient alors à l’auditeur d’accepter cette sorte d’abandon de soi que réclame un tel disque pour en apprécier la substantifique moelle. Il faut plusieurs écoutes répétées et attentives pour en saisir les subtilités et accéder à sa beauté qui ne se révélera pas de manière immédiate. Un album exigeant.
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