dimanche 21 novembre 2021

The Lonely Tunes of Pepper White


Lorsque les Madcaps, dont il était le chanteur, ont tiré leur révérence, Thomas Dahyot pensé être définitivement rangé des guitares. Mais c’était sans compter sur ce piano, qui lui faisait de l’œil. Dès lors, deux options se proposaient à Thomas, remiser les rêves artistiques et s’engager sur une autre voie ou alors entamer sa mue. Et Thomas devint Pepper White. Un drôle d’ingrédient que ce poivre blanc, piquant sans avoir l’air d’y toucher. Un peu comme ses nouvelles compositions, remisées du garage rock qui a fait la réputation de son groupe précédent, et dont l’épice rock’n’roll est bien planquée sous le vernis pop. Appelons cela un pas de côté, une incarnation différente des mêmes sources d’inspiration : le rock et la pop des années 60 (l’excellente « Rom Com »), l’acoustique chaleureuse (« Ok Alright ») et un soupçon de blues/soul (« Still in love with you » qui découle de « Fever » ; « Home Alone » comme un Screamin’ Jay Hawkins revisité) comme un grand écart entre le Swinging London et le Delta du Mississippi. Tout ce qui fait qu’un album se dit intemporel se retrouve ici. Le sentiment d’intimité immédiate avec la musique, la chaleur qui découle naturellement des enceintes, alors que les chansons défilent. C’est dans le fond, assez réconfortant.

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