Qu’il est bien loin le trou noir des années 80 et 90, quand la musique noire était au point mort sous le joug « dance » des radios FM. Le temps du Rn’B fumeux et autres new jack foireuses est révolu ! On assiste à une véritable renaissance, la soul, le funk sont tels le phoenix renaissent de leurs cendres. Et j’ai trouvé cette semaine une nouvelle raison de m’ébaudir en la personne des Sweet Vandals. Ces derniers sont espagnols (précisément de Madrid) et sont signés sur le même label que Nicole Willis. Le son est sale, rentre dedans, « down earth », James Brown (époque « Payback ») et les Meters ne sont jamais bien loin. Une efficacité redoutable. Nos vandals sont cinq : guitare, basse, batterie, orgue Hammond B3 et une chanteuse, cousine éloignée de Lisa Kekaula (The Bellrays) et de Betty Davis. Pour évoquer des références plus récentes, on pense au Dap-Kings (le groupe de Sharon Jones) qui auraient échangé les cuivres pour l’orgue Hammond. Quelques titres plus soul « Beautiful », l’instrumental « Nite Lites » donnent un peu d’air. L’album contient 11 titres originaux et 2 reprises, notamment « Papa’s got a brand new bag », le soul brother #1 serait fier.
Cherchez en priorité la version incluant les deux bonus tracks « Too Much » et surtout « Runaway people » avec un plan de guitare rythmique absolument dingue. Gros coup de chaleur à prévoir à l’écoute de ce disque !
www.myspace.com/thesweetvandals
Cherchez en priorité la version incluant les deux bonus tracks « Too Much » et surtout « Runaway people » avec un plan de guitare rythmique absolument dingue. Gros coup de chaleur à prévoir à l’écoute de ce disque !
www.myspace.com/thesweetvandals
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