Instantanément, alors que s’écoulent les premières notes et les guitares saturées, Gyasi nous transporte dans le temps. Les années glam, les années 1970 défilent devant nos oreilles ébahies, entre la flamboyance de David Bowie et le boogie saturé de T-Rex. A ceci près que notre héros du jour est américain et que, à ces influences typiquement britanniques, Gyasi injecte une bonne dose de rock’n’roll étasunien. Et c’est parti pour un cocktail de guitares saturées et graisseuses à souhait (dont le son est recherché et véritablement travaillé) et une bonne dose de blues, harmonica rageur ici (« Tongue Tide »), bottelneck là (« Androgyne ») et des cuivres pêchus pour dynamiter le tout (« Black Strap »). Vous vous rappeler la béatitude, la jubilation provoquée par l’écoute de ces bons vieux albums de rock des années 1970 ? Cheap Trick, James Gang ou Big Star ? Et bien Gyasi c’est pareil, et bien plus encore, ici et maintenant.
En concert le 7 février à La Maroquinerie (Les Nuits de l’Alligator)
https://www.facebook.com/gyasitheband/
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