Le constat est forcément désespérant. Après une vingtaine d’années de carrière, Grace Potter, une des plus grandes chanteuses rock en activité à l’heure actuelle, reste cantonnée à l’anonymat. Le postulat n’est pas exagéré, Grace Potter, également organiste B3 de haute volée, possède cette petite cassure irrésistiblement soul dans le fond de la gorge et une énergie débordante, autant de caractéristiques qui la rapprochent de Janis Joplin. Certes, nouvelle Janis, l’argument est éculé, mais, en l’espèce, ce nouvel effort voit la chanteuse en forme olympique prête à tout casser, et à faire succomber à son charme vocal n’importe quelle oreille qui aura la bonne idée de se poser sur son album. Un disque où folk-rock, soul et blues côtoie le funk, le tout dans une ambiance road-movie, guitares débridées à l’appui, qui fleure bon l’Amérique, le groove sur les autoroutes poussiéreuses et les cactus. Dans le genre, il n’y a guère que les Black Crowes qui aient fait mieux ces trente dernières années.
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