Si l’on en croit le dictionnaire, le phosphène, qui donne son titre à l’album, désigne la sensation de voir une lumière ou des corps flottants. Un titre heureux donc, particulièrement bien trouvé, tant on ne saurait trouver mieux pour décrire la sensation qui s’empare de l’auditeur à l’écoute de ce nouvel effort de la chanteuse. Lumineux, cet album l’est assurément, du moins sur un plan strictement mélodique. C’est une sorte de ligne claire que trace la chanteuse au-dessus de laquelle plane sa voix dégagée des contingences, à cheval entre le folk qui constitue la base des compositions et les arrangements pop qui agrémentent ces dernières, comme autant de petites notes électro ou cuivrées, chargées de pimenter le tout. Ainsi Fredda nous transporte et nous ravit avec ce disque, pourtant assez sombre quant aux thématiques abordées dans les textes, entretenant une savante dichotomie avec la sérénité musicale qui habite l’ensemble.
En concert le 23 juin au Zèbre de Belleville
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