mardi 16 mars 2021

Olivier Rocabois goes too far

 


Rassurons tout de suite le principal intéressé, mais non Olivier, tu ne vas pas trop loin ! Trop loin mais dans quoi ? Cavalcade d'arrangements de cordes soyeux, régalade de claviers vintage (Wurlitzer, Orgue Hammond, Fender Rhodes, Grand Piano, Mellotron), cuivres élégants, le compositeur breton mets les petits plats dans les grands pour faire vivre à nos oreilles une expérience inoubliable, l'équivalent musical, pop, du cinémascope, aussi envoûtante que les bruits des vagues agrémentant la première plage (« The sound of the waves »). Mais au-delà, ces neuf nouvelles compositions sont une déclaration d'amour immodéré à la (sunshine) pop, de chambre ou non, des années 1960. Les Beatles, bien entendu, dont l'ombre plane sur le disque mais aussi, par extension, Les Beach Boys, Burt Bacharach, Phil Spector jusqu'à Steely Dan (« In my drunken dreamspace ») de la décennie suivante. Mais non, Olivier tu ne vas pas trop loin, au contraire, c'est l'auditeur qui décolle à l'écoute du disque !

Sortie le 2 avril.

https://allif.bandcamp.com/

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