Si on ignore d'où sort exactement Alexandr, on devine néanmoins où ils ont la tête : dans le son de l'Angleterre de la fin du 20ème siècle entre la fin des années 1980 et le début des années 1990. L'histoire est bien connue, il s'agît d'un éternel recommencement, c'est pourtant le propre des projets personnels d'instaurer un souffle nouveau dans un monticule d'influences connues par ailleurs. Pour l'heure, la chose se dénomme « Post brit-pop » et, dans les faits, ces quatre titres oscillant entre guitares, boîte à rythmes et couches synthétiques, n'ont de cesse de prendre l'auditeur par surprise, un croche pied par l'arrière bousculant l'auditeur dans ses certitudes. Pop/rock à guitare égarée sur le dancefloor : le groupe a choisi de ne pas choisir. Hédonisme béat (« Neon ») et attaque frontale (« Surrender ») sont les deux mamelles du trio, mené par une basse au groove madchester plus vrai que nature.
Facebookjeudi 21 novembre 2019
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire