samedi 24 octobre 2015

The Fratellis : « Eyes wide, tongue tide »



En 2006, les murs du métro parisien étaient couverts d'affiches annonçant la sortie de « Costello Music ». Le premier album des Fratellis était ainsi lancé en grandes pompes. C'était il y a neuf ans... De nos jours, rares sont les groupes de rock a bénéficier d'une telle promotion. Et les Fratellis, eux, ont continué leur chemin assez discrètement. Du moins de ce côté-ci de l'Atlantique, car les Ecossais ont connu un grand succès sur l'autre rive de l'Océan. Et c'est d'ailleurs là-bas, en Californie, que le trio a enregistré ce quatrième effort. Comme inspiré par les lieux, le groupe accouche d'un disque de rock classique. Passé le titre d'ouverture, « Me and the devil » un peu décevant, les choses sérieuses commencent. Avec « Impostors », aux couleurs rockabilly, et « Baby don't lie to me », un classic rock 70s bien envoyé, le groupe retrouve du tonus. Certes rien de bien original mais l'efficacité est au rendez-vous. Un peu à l'image de l'album qui passe par un certain nombre de passages obligés : la ballade, « Desperate guy », le piano, « Slow » (trop larmoyant pour être honnête), la pop funky, « Dogtown » ou non, « Thief ». Alors que les titres défilent, le disque nous apparaît comme plutôt agréable mais rien ne retient vraiment l'attention de l'auditeur. Un album, de bonne facture sans être renversant, qui contentera les moins exigeants.
En concert le 27 octobre (Paris, Trabendo)
https://www.facebook.com/thefratellis

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