Un mauvais dimanche avec Nika Leeflang ça n’existe pas ! Pas plus qu’un autre jour de la semaine soit dit en passant. Tout simplement parce que son grain de voix chaud, délicat et légèrement éraillé au fond de la gorge agit comme un baume propre à réchauffer toutes les peines du monde, en anglais comme en français. Ajoutez à cela un sens de la récitation à la classe toute gainsbourgienne (cf. « Bad Sunday ») et des compositions rock’n’roll, directes et euphorisantes (cf. la formidable « Broken Bones ») et le tour est joué ! Tout à l’air tellement facile à l’écoute. Car pour être heureuse, l’ancienne chanteuse des Liminanas, à une solution toute simple : un micro, une gratte et on joue, fort, et on chante, à gorge déployée ! L’enthousiasme, la joie simple de faire de la musique s’entend dans chaque note jouée, ouvrant une brèche originale entre énergie power pop, échos des Pixies à la clef, et aspirations psychédéliques (« Customer » ; « Never tell it » ; « Old Stones »). L’album est bref, (9 titres seulement) et à le défaut de ses qualités, efficace pour éviter le remplissage et l’ennui, mais frustrant et au goût de trop peu. L'artiste devrait faire un tabac sur scène, un concert (un dimanche ou tout autre jour), vite !!
https://www.facebook.com/nikaleeflang.project/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire