lundi 14 mars 2016

Parnell : « Ce qu'il en reste »



Plume élégante, c'est en Irlande que Parnell a trouvé son nom de scène et son inspiration musicale (cf. "Quel décor"). Ce premier album s'impose comme un résumé de son parcours et « ce qu'il en reste » finalement ce sont ces dix chansons comme autant de petites vignettes collées sur l'existence (« Ma vie »). Sa guitare folk sous le bras, Parnell pose un regard mélancolique sur les relations sentimentales (« Elle passe ») ou le quotidien (« Encore ») estimant qu'il « sera bientôt prêt ». Pourtant, jamais l'album ne sonne sombre ou désespéré mais se situe dans un entre-deux où la joie et la mélancolie sont intrinsèquement liées, comme un rayon de soleil dans un ciel noir de suie. Guitariste habile, Parnell a fait de son instrument fétiche le cœur de sa musique. L'album s'avère un régal d'arpèges folk pour les oreilles (« Piste Noire », « Elle Passe », « Pour que mon cœur ») délicatement arrangé au violoncelle et à l'aide de divers claviers vintage (Mellotron, Rhodes). Un ensemble harmonieux, intimiste et délicat où plane le fantôme de Nick Drake.


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