Nouvel avatar d'une scène française en pleine mutation, et enfin débarrassée des codes esthétiques hérités de Noir Desir, Le Spark reprend à son compte tous les codes du rock n'roll hérités des années 1960. Après quelques premières parties pour des artistes aussi mythiques que Mick Taylor (ex-Rolling Stones) ou Pete Doherty, Le Spark sort son premier album. Et nous colle par la même occasion une bonne petite claque comme on aime en prendre de temps. Une batterie qui pulse à point, une guitare acoustique en soutien et un harmonica qui traîne pour la bonne note bluesy (« Saturday night » ; « Back to the rainbow ») : fermez les yeux on pourrait se croire à Londres ou New York City en 1967. Et non, triple non, c'est Paris en 2013, n'est-ce pas magnifique ? Quand les décibels sont lâchés et les amplis poussés (« I wanna get high ») c'est une contagieuse fièvre garage qui s'empare des enceintes... Grand connaisseur devant l’Éternel, Patrick Eudeline ne s'y est pas trompé en produisant et mixant neuf titres de l'album. Seul chanson en Français, « Flûtes 67 » rend un hommage classe et appuyé au grand Serge Gainsbourg, avec une petite perle que l'on jurerait sortie tout des droits des inédits de « Melody Nelson ». Le seul défaut de ce disque est d'être un peu trop long, le groupe a vu large, 17 titres c'est beaucoup. Ceci mis à part, c'est une grande réussite.
vendredi 1 novembre 2013
Le Spark
Nouvel avatar d'une scène française en pleine mutation, et enfin débarrassée des codes esthétiques hérités de Noir Desir, Le Spark reprend à son compte tous les codes du rock n'roll hérités des années 1960. Après quelques premières parties pour des artistes aussi mythiques que Mick Taylor (ex-Rolling Stones) ou Pete Doherty, Le Spark sort son premier album. Et nous colle par la même occasion une bonne petite claque comme on aime en prendre de temps. Une batterie qui pulse à point, une guitare acoustique en soutien et un harmonica qui traîne pour la bonne note bluesy (« Saturday night » ; « Back to the rainbow ») : fermez les yeux on pourrait se croire à Londres ou New York City en 1967. Et non, triple non, c'est Paris en 2013, n'est-ce pas magnifique ? Quand les décibels sont lâchés et les amplis poussés (« I wanna get high ») c'est une contagieuse fièvre garage qui s'empare des enceintes... Grand connaisseur devant l’Éternel, Patrick Eudeline ne s'y est pas trompé en produisant et mixant neuf titres de l'album. Seul chanson en Français, « Flûtes 67 » rend un hommage classe et appuyé au grand Serge Gainsbourg, avec une petite perle que l'on jurerait sortie tout des droits des inédits de « Melody Nelson ». Le seul défaut de ce disque est d'être un peu trop long, le groupe a vu large, 17 titres c'est beaucoup. Ceci mis à part, c'est une grande réussite.
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