C’est une belle fin de semaine qui s’annonce. La pluie a cessée, et même si le temps reste frais, le soleil est revenu. Et puis surtout, il y a de la bonne musique à apprécier en live. La première étape à lieu ce soir au Divan du Monde, petite salle de la rue (pavée et en côte) des Martyrs, à Pigalle, juste au pied de la butte Montmartre et du Sacré Cœur.
Le Divan du Monde est une salle minuscule avec une fosse où sont installées quelques tables agrémentées de bougies. Le bar se trouve sur la gauche. A l’étage, il y a un balcon avec un bar dans le fond et également des tables et chaises en métal qui courent le long de la balustrade de la même matière (ça donne froid !). Au plafond pendent une boule à miroir disco et quelques lumières. L’endroit est peint dans des tons assez chauds jaunes et rouges, ce qui donne au Divan du Monde un cachet mi-oriental, mi-futuriste. Sans conteste une très belle salle, on s’y sent bien, dans cette lumière tamisée, à l’aise pour apprécier la musique…
Qui commence ce soir avec un huluberlu violoniste, Didier Riey et son trio composé d’une contrebasse et d’un guitariste qui pompe aussi bien que Maître Django. L’individu attire spontanément la sympathie. On évolue dans un registre plutôt jazz, d’obédience manouche avec des hommages appuyés à Stéphane Grappelli (logique) et Michel Legrand, ponctué d’une reprise du thème du film « les parapluies de Cherbourg ».
Le Divan du Monde est une salle minuscule avec une fosse où sont installées quelques tables agrémentées de bougies. Le bar se trouve sur la gauche. A l’étage, il y a un balcon avec un bar dans le fond et également des tables et chaises en métal qui courent le long de la balustrade de la même matière (ça donne froid !). Au plafond pendent une boule à miroir disco et quelques lumières. L’endroit est peint dans des tons assez chauds jaunes et rouges, ce qui donne au Divan du Monde un cachet mi-oriental, mi-futuriste. Sans conteste une très belle salle, on s’y sent bien, dans cette lumière tamisée, à l’aise pour apprécier la musique…
Qui commence ce soir avec un huluberlu violoniste, Didier Riey et son trio composé d’une contrebasse et d’un guitariste qui pompe aussi bien que Maître Django. L’individu attire spontanément la sympathie. On évolue dans un registre plutôt jazz, d’obédience manouche avec des hommages appuyés à Stéphane Grappelli (logique) et Michel Legrand, ponctué d’une reprise du thème du film « les parapluies de Cherbourg ».
Puis le silence respectueux se fait pour laisser la place à l’harmoniciste Jean-Jacques Milteau, ce soir en trio acoustique avec le guitariste Manu Galvin et la chanteuse Demi Evans. Le set commence en catimini et en duo harmonica/guitare sur le titre « Fragile ». Blow, J.J, Blow… Au troisième morceau, Demi Evans fait son entrée, saluée par des applaudissements on ne peut plus mérités, et on monte doucement en pression avec une reprise de « Chains of Fools ». Le trio revisitera plusieurs classiques, « Before you accuse me », « how sweet it is to be love by you » (Marvin Gaye), un extraordinaire medley hommage à Ray Charles, « What i’d say/Georgia », « Heart of Gold » (Neil Young). Le concert sera, à mon sens, marqué par deux temps forts, le premier sera la version d’anthologie de « Jack the man » où la voix de Demi Evans, entre chant, scat et rap, m’a donné des frissons le long de la colonne verticale, l’osmose se fait entre le groupe et le public qui bat la mesure en rythme et saluera cet moment de bravoure des trois musiciens par une tonnerre d’applaudissement. Puis viendra « Same Kind of Pressure » marquée par une performance vocale exceptionnelle de Demi, qui a eu bien du mal à prendre le départ, coupée dans son élan par un fou rire. Une fois encore le public reprend les paroles en cœur encouragé par Demi : « Ouh, ouh, baby, baby, baby, sing c’est trop bon ça »… A mon sens, Demi a une véritable voix soul, dans le sens où son chant vient directement des tripes, du coeur...
Manu et J.J reviendront en duo pour un dernier rappel, « What a wonderful world », dans une version instrumentale avec le final chanté par l’auditoire. Et c’est sûr qu’après une soirée comme celle là, on aussi envie d’y croire, à un monde meilleur …
http://jjmilteau.artistes.universalmusic.fr/