Dans la lignée de mon message du 26 mai dernier, j’aimerais aujourd’hui vous toucher deux mots du dernier album d’Of Montreal. Le truc, c’est que l’album n’a finalement que peu à voir avec le show case, qui était acoustique. C’est en effet un joyeux et indescriptible bordel qui règne dans ce disque. Les claviers de toutes les époques (du fender rhodes aux synthés 80s) se taillent la part du lion, parfois le tout est perturbé par quelques giclées de guitare acide. L’inspiration est disco-pop avec une bonne dose psychédélique. « labyrnthian pomp » commence comme un disco dansant avant de plagier Pink Floyd. Le morceau de bravoure de l’album est sans conteste « The past is a grotesque animal » avec pas loin de dix angoissantes minutes au compteur. Ce disque est l’exemple même du casse-gueule quasi-assuré puisque Kevin Barnes, le seul membre rescapé du groupe a tout fait tout seul. Même si la boite à rythme remplace la batterie, même si on entend parfois à peine la guitare, le disque tient la route car le savoir faire mélodique est là. Vraisemblablement, Barnes s’est d’abord soucié de composer de bonnes chansons avant d’expérimenter sur son matériel en studio quitte à en faire exploser toutes les structures. C’est risqué mais ça marche.
Un petit mot pour finir sur le packaging du disque à mon avis le plus beau de l’année, jusqu’ici. Le digipack quatre volets est composé de quatre rosaces psychédéliques et multicolores. L’effet est saisissant lorsque l’on déplie le tout.
Un petit mot pour finir sur le packaging du disque à mon avis le plus beau de l’année, jusqu’ici. Le digipack quatre volets est composé de quatre rosaces psychédéliques et multicolores. L’effet est saisissant lorsque l’on déplie le tout.
Afin d’être complet sur OF MONTREAL, signalons la sortie du maxi « Icons abstract thee » (mais où va-t-il chercher des titres pareils ! Si quelqu’un à la moindre idée de la signification du titre n’hésitez pas à me contacter) composé de cinq titres disons plus normaux, et un peu plus acoustiques issus des sessions d’enregistrement de l’album. Le premier morceau du maxi « du og meg » est une version alternative de « suffer for fashion », présente sur l’album.