Déjà auteur de
deux albums, Dätcha Mandala avait complètement échappé à notre
radar. Et c'est absolument regrettable car, dans le genre rock/psyché
sous influence blues 60s, le trio Bordelais s'impose comme une des
meilleurs formations de l'hexagone, encore un signe, s'il en fallait
un, de la vitalité de notre scène rock scandaleusement ignorée des
médias nationaux. Mais il s'agît là d'un autre (et interminable)
débat. Ce nouveau 45 tours du groupe, produit avec grand soin, fait
montre d'une belle maîtrise. Le premier titre « Misery »
commence comme une douce ballade au piano, aérienne, une belle
envolée lyrique, progressive, une superbe machine à remonter le
temps. La face B, « Mojoy » montre une autre facette,
nettement plus nerveuse, du groupe. Les guitares, acoustiques pour
commencer, montent de plusieurs crans dans l'électricité une fois
l'intro passée. Blues et heavy, la chanson est électrisante et
foudroie l'auditeur sur place. Led Zeppelin n'est jamais bien loin,
le chant en particulier rappelle Robert Plant. Une belle réussite
mais qui nous laisse sur notre faim. On attend la suite de pied
ferme.
vendredi 30 septembre 2016
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