Après un EP dévastateur, le surpuissant trio Anglais RavenEye est de retour avec
un premier album en bonne et due forme. Guitariste passé par le
blues, influence encore assez prégnante sur l'EP, Oli Brown délaisse
ses premières amours au profit d'un son plus massif et direct.
Quelque part entre le rock garage des années 60 et le hard/heavy des
décennies suivantes, RavenEye trouve son bonheur dans une ambiance
délicieusement rétro remettant au goût du jour les soli
grandiloquents sans jamais tomber dans la parodie stérile et il
s'agît là d'un petit exploit (épique « Supernova »).
Dopé par une section rythmique véloce et cependant pleine de
groove, la guitare trouve là un terrain idéal pour s'exprimer sans
retenue. Le groupe fonctionne selon une dynamique alternant la
tension et la détente (cf. « Inside ») entre couplets
agressifs au possible et refrains progressifs où traînent encore
malgré tout quelques restes de blues ("Oh my love"), comme quoi on ne se refait
jamais tout à fait. Entre Blues Pills et Rival Sons, RavenEye trouve
ainsi son créneau et il ravira tous les fans de six cordes et de
gros son.
En concert le 3
octobre à Paris (Flèche d'Or)
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