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Pour tout ceux qui, à l'instar de votre serviteur, bloqués par les grèves, ne pourront se rendre demain soir au Zénith voir Interpol, voici un petit cadeau tout droit sorti des archives du Jukebox. Première prestation télévisée des débutants (à l'époque) Interpol sur le plateau de David Letterman. On est en 2002, la chanson s'appelle "PDA" (extraite du premier album "Turn on the bright lights") et on peut aisément remarquer que certains ont pris un petit coup de vieux ! Enjoy !
Et comme un concert n'est pas un vrai concert sans rappel, voici une autre vidéo (je vous gâte quand même !) toujours extrait du premier album "Turn on the bright lights", "Obstacle 1" cette fois captée sur le plateau de Carson à peu près à la même époque :
Et pour finir, voici "Slow Hands", extraite d'"Antics", le deuxième album d'Interpol, interprétée live sur le plateau de Jay Leno en 2004 et, toujours extraite du même album, "Evil" live dans l'emission de Jools Holland (l'ancien clavier de Squeeze) :









commencent avec Elvis Perkins, le fils de l’acteur Anthony, l’interprète du « Psychose » d’Alfred Hitchcock. Ca fait un petit moment que j’entends le plus grand bien de lui, sans encore jamais avoir eu l’occasion de vérifier. J’ai beaucoup aimé son set, folk roots, guitare acoustique, harmonica, contrebasse, batterie et deuxième guitare. La comparaison est éculée mais c’est Bob Dylan qui vient immédiatement à l’esprit. Avec quelques influences celtes et parfois quelques cuivres. Malgré un rappel en rab, on reste un peu sur notre faim et cet Elvis Perkins mérite bien que l’on s’attarde plus longuement sur son cas. A revoir dans un contexte plus favorable. A oublier par contre le groupe suivant, les gallois de Los Campesinos, plutôt limités et bruyants. Avec de trop rares bonnes idées. Vint ensuite le premier gros cube de la soirée les londoniens de The Noisettes. Ca fait quelques mois que j’ai flashé sur leur premier album « What’s the time, Mr Wolf » dont je vous ai déjà entretenu, sans avoir jusqu’à présent l’occasion de vérifier la chose en live. C’est désormais chose faite. Shingai Shoniwa, sexy en diable dans son body en tulle noire, est une chanteuse remarquable, c’est aussi une véritable liane, une bête de scène qui alterne la basse et la guitare. Qui n’hésite pas à sauter dans la fosse et grimpe sur le dos d’un des spectateurs (veinard !!). Grimpe sur la grosse caisse de la batterie, se roule par terre, chante allongée sur le dos. Plutôt physique les Noisettes. Le batteur Jamie Morrisson et sa tignasse pas possible se tord dans tout les sens derrière son kit parfois il joue à mains nues et frappe du poing les cymbales. Et enfin le troisième larron le guitariste Dan Smith qui part dans des solos sauvages. Par rapport à l’album, le concert me paraît plus brut de décoffrage. Cependant le morceau «Cannot even (Break free) » a pris une toute nouvelle ampleur sur scène : la musique commence avec une batterie jazz avant d’attaquer un pont lourd comme le métal. Un sacré mélange bien à l’image de ce groupe multiracial. Le batteur Jamie Morrisson, particulièrement en forme, fout en l’air sa batterie à coups de pieds. Ca a le mérite de clarifier les choses, c’est clair il n’y aura pas de rappel. Le trio quitte la scène en saluant la foule, se frappant la poitrine le pouce en l’air, ils ont l’air d’apprécier l’ovation du public. Pas facile après ça de passer à la new wave classieuse des Editors (voir mes messages des 6 avril et 18 juillet) et, j’aime beaucoup ce groupe mais on a une fois encore l’impression de passer d’une extrême à l’autre. La Cigale est désormais pleine comme un œuf et réserve au quatuor un accueil triomphal. Le groupe est mené par l’intrigant chanteur/pianiste/guitariste Tom Smith, qui est, paraît-il, plutôt timide et réservé dans la vie et qui se transforme dès qu’il pose un pied sur scène. Cet homme là vit intensément ses paroles et sa musique, fait de grands gestes des bras, grimpe sur le piano et tourne dans tous les sens. Il bouge comme un pantin désarticulé. Le groupe est parfaitement à la hauteur de l’événement et livre un set (à peu près complet) remarquable. Le son est énorme, assourdissant. C’est sur scène que les Editors délivrent leur pleine puissance. Une prestation d’anthologie à graver dans le marbre. Carrée et solide.








Si je suis parfois très critique envers la jeune Joss Stone (elle vient d’avoir 20 ans cette année), c’est avant tout par ce que j’ai du mal à comprendre comment elle a pu en arriver là. Joss a débarqué comme par effraction en 2003 sur la scène soul (elle avait à peine 16 ans). Sur la foi d’un premier album d’excellente facture (the soul sessions), tout le monde était persuadé que l’on tenait là une nouvelle soul girl blanche. Il n’en est plus vraiment question puisque la suite (soit deux albums), entre rock FM et R n’B un peu trop estampillé ado/MTV pour mon goût personnel, n’a jamais retrouvé le sel qui faisait le charme du premier disque. Elle a beau avoir retrouvé un semblant d’inspiration sur quelques titres de son dernier disque (Introducing) grâce à son association avec le producteur Raphael Saadiq (un ex-Toni, Tony, Tone et Lucy Pearl) l’ensemble reste trop aseptisé pour moi. Aussi je n’attendais pas grand-chose de son passage au Grand Rex, ou je suis plus allé par curiosité qu’autre chose. Et aussi après l’avoir vu chanté sur Arte dans l’émission « One Shot Not » ; même si l’emballage ne me convient pas vraiment la princesse aux pieds nus a quand même un joli grain de voix. 










Douze ans de rock avec les Foo Fighters (les soucoupes volantes). Douze années se sont écoulées depuis que Dave Grohl a fondé le groupe sur les cendres de Nirvana, dont il fût le batteur. Dix ans après leur deuxième album « The color and the shape », que beaucoup considèrent comme leur meilleur, les foos retrouvent le producteur Gil Norton (Pixies) qui leur a fait un son tranchant comme jamais. Ce nouvel opus est leur album le plus équilibré. Sans rien renier de leurs influences punk/métal/pop, ce qui est déjà un sacré cocktail en soi, les fighters agrémentent le tout de guitares acoustiques et de piano. Ce qui est finalement dans la continuité du double album précédent « In your honor », divisé en deux disques, l’un acoustique, l’autre électrique. « Come alive » est assez représentative de ce style, le titre commence comme une ballade acoustique avant de déraper dans un final metal. Autres grandes réussites du disque l’agressive « Let it die » et la délicate « Stranger things have happened ». Mention particulière pour « Cheer up, boys » pop et entraînante ainsi que pour « Summer’s end », leur titre le plus roots à ce jour. Douze ans de rock dans la vie des Foo Fighters, douze ans de rock dans votre existence et dans la mienne.
