dimanche 8 avril 2007

STEVANS.


Enfin ! Un mois de frustration depuis l’épisode de L’OPA vient de prendre fin alors que je viens de recevoir l’album des Stevans. Et je ne suis pas déçu, ça valait la peine d’attendre. Car l’album tient toutes les promesses que le concert laissait imaginer. C’est frais, entraînant (« emotional cash ») et bien arrangé. Chaque chanson révèle des petits coins secrets que l’on découvre au fil des écoutes, comme ce petit arpège de guitare vraiment bien trouvé sur « Monday’s wedding » ou la boîte à musique qui ouvre l’album sur « Rise and Fall ». Yvan, le chanteur/guitariste, a une jolie voix, une peu éraillée évoquant Kelly Jones (Stereophonics) ou Liam Gallagher (Oasis). La section rythmique, John et Bruno, pulse juste comme il faut. Par rapport au concert, les guitares acoustiques me semblent plus présentes, en particulier sur les rythmiques, mélangeant pop et folk. Le piano (« missing part ») apporte un feeling plus mélancolique. Les guitares électriques sont particulièrement soignées, le son vraiment recherché. Yvan est très efficace sur les parties rythmiques comme sur celles d’ « emotional cash » ou « underneath your skirt », au passage j’aime beaucoup les paroles de cette dernière (la dure loi de la séduction…), quasiment disco. Dans le genre power pop trio, le disque est une petite merveille, qui mériterait bien d’avoir une distribution à la hauteur. Nada Surf s’est trouvé un petit frère en Suisse.

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