Si vous êtes des lecteurs réguliers de ce blog, vous savez déjà tout le bien que je pense de Pamela Hute et de son groupe. Retour donc ce soir à l’OPA après le concert de janvier dernier. Pamela a joué ce soir de nouvelles chansons, dont j’ignore les titres hélas. J’ai également l’impression que les arrangements ont évolués depuis la dernière fois, les claviers d’Igor occupant plus d’espace. L’amalgame guitare/claviers fonctionne de mieux en mieux. Les sons électros apportent une touche fraîche et originale sans pour autant dénaturer les racines très rock de Pamela. La section rythmique, Laurent à la batterie et Greg à la basse, est en forme olympique ce soir, c’est nickel comme d’habitude. Je n’ai qu’un regret à formuler, le mix ne rend pas, ce soir, justice à la voix de Pamela, que l’on peine à entendre par moments, c’est dommage. Esperons qu’elle puisse enregistrer ses nouvelles chansons, il serait dommage qu’elle se perdent à tout jamais dans le flux infernal de Myspace. Il y a des soirs comme ça où tout est tranquille. Je suis dans le cadre cosy (mais très enfumé) de l’OPA avec deux copines, Pamela chante et c’est cool. Petite parenthèse enchantée dans nos vies faites de bureaux et de transports en commun. J’en étais à ces considérations quand sur ces entrefaites, Stevans fit son entrée en scène. Trio basse/batterie/guitare venu de Suisse, Stevans possède un potentiel énorme. Pop/rock chanté en anglais, ça me rappelle Nada Surf ou le Rhesus de l’album sad disco. C’est tranquille, relax tout en ménageant quelques plages plus dynamiques sans casser le rythme. Le groupe est assez facile d’accès, je n’avais jamais entendu Stevans avant et pourtant j’ai adoré leur set du début à la fin. Le batteur a un jeu coulé bien soutenu par le bassiste (qui en aparté joue sur une belle rickenbacker). Le guitariste tantôt à la guitare folk tantôt à l’électrique avec moult pédales et effets est très mélodique. Le chanteur possède une voix intéressante qui n’est pas, hélas, une fois de plus, mise en valeur ce soir. Les premiers titres sont joués avec des boucles en suppléments qui ajoutent de la tessiture au son. Vers la fin du set, le chanteur/guitariste passe au piano et le groupe adopte des rythmes discos plus dansants. C’est très très bon. J’étais alors en pleine ataraxie musicale quand je me suis dirigé vers le vestiaire où les CD étaient en vente. Et la chute fut terrible, pire qu’une droite de Mike Tyson. « Stevans ? » me fit la fille avec un sourire contrit. Euh, désolé on n’a plus de CD, tout est parti… Hein, Quoi ? Rien, nada, quetchi, QUE DALLE ! Putain, la vie est dure parfois, je suis écoeuré et je vais me coucher. Bonsoir. Faites de beaux rêves, les miens sont musicaux.
Les photos de Pamela et son groupe sont sur le lien suivant :
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