Ça commence comme un album des Cure avec une intro longue sur le premier titre « Red flags and long nights », qui monte doucement en pression. Bienvenue chez She wants revenge, énigmatique duo composé de Justin Warfield et Adam Bravin, vraisemblablement originaire de Los Angeles, que j’ai découvert par hasard l’automne dernier à New York ; une de leurs chanson figurait sur un CD sampler offert par le virgin megastore local. She wants revenge surfe la même vague cold/new wave qu’Interpol ou les Editors, en un peu plus électro « Monologue » sonne comme une face B de Depeche Mode. La boîte à rythmes que l’on jurerait empruntée aux Sisters of Mercy assure un beat implacable, la voix caverneuse de Justin Warfield joue le rôle d’Andrew Eldritch. Quelques trouvailles sonores proto-kitsch donnent une note plus légère plus new que cold wave. L’album décortique les relations hommes/femmes, les promesses brisées. La scène de ménage dans la grotte se passe aussi mal que possible jusqu’au 8ème morceau de disque, l’instrumental « Disconnect », solo de piano électrique mélancolique qui marque une rupture de ton, non pas que les choses soient subitement devenues plus primesautières juste plus lentes. Le sommet de l’album est, à mon sens, le 11ème titre « Tear You Apart », efficace, rageur et implacable. Petite anecdote rigolote, l’album comporte 66 plages, quelle bande de joyeux drilles ! Mention spéciale sur la pochette pour finir, la plus sexy depuis le « is this it ? » des Strokes.
mercredi 4 avril 2007
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