Comme chaque année, Elliott nous donne rendez-vous au New Morning pour son concert annuel, entre les mois de février et de mars.
Elliott, le kid de Long Island vit à Paris depuis 1989. Sa carrière aux Etats-Unis débutée avec l’album Aquashow en 1973 n’a jamais vraiment décollée. A l’inverse de son pote Bruce Springsteen, qui ne manque jamais de l’inviter à partager la scène à chacun de ses passages parisiens, Elliott n’est jamais devenu une star. Tant mieux ! Il est très sympa et disponible, toujours prêt à discuter et dédicacer des disques après les concerts. Et comme il vit en France, on peut se réjouir de le voir régulièrement en live.
Les dix minutes de marche qui nous séparent de la sortie du métro Strasbourg Saint Denis au club de jazz du New Morning, situé dans la rue des petites écuries, sont un voyage autour du monde en miniature. Le quartier est très cosmopolite des restaurants doner turcs et pakistanais côtoient les épiceries asiatiques et magasins d’alimentation évoquant une France d’un autre age. En passant près des « phone centers » à prix réduits on entend une bonne dizaine de langues étrangères différentes. Dans les ruelles et passages plus sombres, des petits groupes en cercles dealent.
La salle du new morning, qui fête cette année ses 22 ans, est un club de jazz/blues qui ouvre parfois ses portes à des songwriters plus folk/rock. Le club est tout en profondeur, on arrive dans la salle proprement dite après avoir longé un couloir, le sol est en damier, composé de carrés de carrelage noirs et blancs. Les murs sont rouges, le plafond noir, parsemé d’ampoules colorées. Des portraits de jazzmen en noir et blanc ornent les murs. Le bar au fond à droite dispose d’un comptoir en bois massif. Une fosse fait façe à la scène des chaises et tables rondes sont disposées tout autour. A droite et à gauche, le long du mur il y a une banquette en skaï rouge. La salle est pleine et réserve un tonnerre d’applaudissement à Elliott qui fête son anniversaire ce soir.
Le premier titre est joué en duo, Elliott à la guitare sèche est accompagné du fidèle guitariste Olivier Durand, équipé d’une guitare electro acoustique. L’alchimie et la complicité entre eux, forgée après de longues années partagées sur la route est évidente. Les deux hommes se font façe, et jouent épaule contre épaule. Ce sont deux « soul brothers » qui jouent ensemble. Le reste du groupe fait son entrée en scène dès le deuxième morceau : le new yorkais Kenny Margolis est aux claviers, Alan Fatras à la batterie et Laurent Prado à la basse. La formule est éprouvée, deux guitares acoustiques et une rythmique batterie/basse électrique, donc très efficace et particulièrement sur les titres comme « green river » (à ne pas confondre avec le titre de CCR) ou « come on Louann ». Son fils Gaspard vient le rejoindre sur scène. A 16 ans, il est déjà très habile à la stratocaster. Sa crinière blonde me fait penser à Brian Jones, je lui souhaite de finir autrement ! Gaspard et Olivier se font façe, sur le côté Elliott regarde le tout d’un œil tendre : One happy rock n’roll family. Elliott fera un mini strip tease très chaste, en enlevant sa veste blanche en rythme dévoilant un tee shirt noir « Max’s Kansas City », hommage à ses origines New Yorkaises. La soirée fut riche en émotions Elliott a débuté sa chanson « You never know what you’re in for » près de l’audience sans micro puis a dédié le titre « Jesse » (Laurent passant au violoncelle) à son ancien batteur du même nom, vraisemblablement décédé. Un autre titre sera joué tout au bord de la scène le plus près possible du public, les instruments débranchés avec Kenny à l’accordéon, Laurent et Alan se partageant les percussions. Puis viendra en rappel un grand moment avec la reprise des Doors « L.A. Woman », Gaspard viendra rejoindre le groupe et s’enflammera tombant à genoux avant d’attaquer un solo tel un Jimi Hendrix, la guitare derrière la nuque. Je me répète mais à 16 ans il est déjà un très bon guitariste, ses pères, biologiques et spirituels peuvent être fiers de lui. Elliott a cette réplique d’anthologie : « Jim Morrisson, trois mois à Paris, Elliott Murphy je suis arrivé en 1989 and i’m still here » ! Don’t you worry Elliott, you’re still welcome among us ! Elliott parlera d'une façon très émouvante de sa vie de Long Island à Paris : "J'ai eu a "journey" (voyage) interressante". Le public applaudit à tout rompre et refuse de le laisser quitter la scène, il y aura au moins trois rappels, je ne suis plus très sur à un moment donné j’ai perdu le compte ! Le public chante « happy birthday » à l’unisson et souffle des bulles de savon. Elliott entame alors « Come on Louann », dans une version très dynamique. On pense alors que la chanson est finie mais non. Le public continue à chanter les « ouh ouh ! » du refrain, Elliott et les garçons reprennent alors leurs instruments et c’est reparti pour un tour de Louann ! Après pratiquement trois heures de rock n’roll le concert s’achèvera avec le classique « rock ballad » (1977 de l’album « just a story from america).
Elliott, le kid de Long Island vit à Paris depuis 1989. Sa carrière aux Etats-Unis débutée avec l’album Aquashow en 1973 n’a jamais vraiment décollée. A l’inverse de son pote Bruce Springsteen, qui ne manque jamais de l’inviter à partager la scène à chacun de ses passages parisiens, Elliott n’est jamais devenu une star. Tant mieux ! Il est très sympa et disponible, toujours prêt à discuter et dédicacer des disques après les concerts. Et comme il vit en France, on peut se réjouir de le voir régulièrement en live.
Les dix minutes de marche qui nous séparent de la sortie du métro Strasbourg Saint Denis au club de jazz du New Morning, situé dans la rue des petites écuries, sont un voyage autour du monde en miniature. Le quartier est très cosmopolite des restaurants doner turcs et pakistanais côtoient les épiceries asiatiques et magasins d’alimentation évoquant une France d’un autre age. En passant près des « phone centers » à prix réduits on entend une bonne dizaine de langues étrangères différentes. Dans les ruelles et passages plus sombres, des petits groupes en cercles dealent.
La salle du new morning, qui fête cette année ses 22 ans, est un club de jazz/blues qui ouvre parfois ses portes à des songwriters plus folk/rock. Le club est tout en profondeur, on arrive dans la salle proprement dite après avoir longé un couloir, le sol est en damier, composé de carrés de carrelage noirs et blancs. Les murs sont rouges, le plafond noir, parsemé d’ampoules colorées. Des portraits de jazzmen en noir et blanc ornent les murs. Le bar au fond à droite dispose d’un comptoir en bois massif. Une fosse fait façe à la scène des chaises et tables rondes sont disposées tout autour. A droite et à gauche, le long du mur il y a une banquette en skaï rouge. La salle est pleine et réserve un tonnerre d’applaudissement à Elliott qui fête son anniversaire ce soir.
Le premier titre est joué en duo, Elliott à la guitare sèche est accompagné du fidèle guitariste Olivier Durand, équipé d’une guitare electro acoustique. L’alchimie et la complicité entre eux, forgée après de longues années partagées sur la route est évidente. Les deux hommes se font façe, et jouent épaule contre épaule. Ce sont deux « soul brothers » qui jouent ensemble. Le reste du groupe fait son entrée en scène dès le deuxième morceau : le new yorkais Kenny Margolis est aux claviers, Alan Fatras à la batterie et Laurent Prado à la basse. La formule est éprouvée, deux guitares acoustiques et une rythmique batterie/basse électrique, donc très efficace et particulièrement sur les titres comme « green river » (à ne pas confondre avec le titre de CCR) ou « come on Louann ». Son fils Gaspard vient le rejoindre sur scène. A 16 ans, il est déjà très habile à la stratocaster. Sa crinière blonde me fait penser à Brian Jones, je lui souhaite de finir autrement ! Gaspard et Olivier se font façe, sur le côté Elliott regarde le tout d’un œil tendre : One happy rock n’roll family. Elliott fera un mini strip tease très chaste, en enlevant sa veste blanche en rythme dévoilant un tee shirt noir « Max’s Kansas City », hommage à ses origines New Yorkaises. La soirée fut riche en émotions Elliott a débuté sa chanson « You never know what you’re in for » près de l’audience sans micro puis a dédié le titre « Jesse » (Laurent passant au violoncelle) à son ancien batteur du même nom, vraisemblablement décédé. Un autre titre sera joué tout au bord de la scène le plus près possible du public, les instruments débranchés avec Kenny à l’accordéon, Laurent et Alan se partageant les percussions. Puis viendra en rappel un grand moment avec la reprise des Doors « L.A. Woman », Gaspard viendra rejoindre le groupe et s’enflammera tombant à genoux avant d’attaquer un solo tel un Jimi Hendrix, la guitare derrière la nuque. Je me répète mais à 16 ans il est déjà un très bon guitariste, ses pères, biologiques et spirituels peuvent être fiers de lui. Elliott a cette réplique d’anthologie : « Jim Morrisson, trois mois à Paris, Elliott Murphy je suis arrivé en 1989 and i’m still here » ! Don’t you worry Elliott, you’re still welcome among us ! Elliott parlera d'une façon très émouvante de sa vie de Long Island à Paris : "J'ai eu a "journey" (voyage) interressante". Le public applaudit à tout rompre et refuse de le laisser quitter la scène, il y aura au moins trois rappels, je ne suis plus très sur à un moment donné j’ai perdu le compte ! Le public chante « happy birthday » à l’unisson et souffle des bulles de savon. Elliott entame alors « Come on Louann », dans une version très dynamique. On pense alors que la chanson est finie mais non. Le public continue à chanter les « ouh ouh ! » du refrain, Elliott et les garçons reprennent alors leurs instruments et c’est reparti pour un tour de Louann ! Après pratiquement trois heures de rock n’roll le concert s’achèvera avec le classique « rock ballad » (1977 de l’album « just a story from america).
Il est quasiment minuit quand on quitte le new morning, je commence à m'endormir dans le dernier métro qui me ramène à la maison. Une bien belle soirée s'achève. Encore merci Elliott pour ces moments et bon anniversaire !
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