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Bill Pritchard, Planète Mars, 26/11/2016 (c) Régis Gaudin |
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Bill Pritchard, Planète Mars, 26/11/2016 (c) Régis Gaudin |
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Bonne nouvelle pour
finir cette semaine très marquée par des concerts 80s, le
songwriter
Bill Pritchard est revenu nous rendre visite au Planète
Mars, un petit bar sympa décoré d'affiches de concerts aussi rocks
que la playlist diffusée pour patienter, réécouter un petit Stone
Roses (« I wanna be adored ») ça fait toujours plaisir
(et accessoirement du bien). Sur ce, le taulier, hilare, viens nous
trouver : « J'ai préparé une fausse track list pour
Bill », on jette un coup d'oeil sur l'objet du délit où se
côtoient des titres de Metallica et de Duran Duran, effectivement ça
va être drôle. Hélas, pris par le stress, Bill ne se rendra pas
compte de la supercherie, tant d'efforts aussi mal récompensés…
Il est un peu plus de 21h00 lorsque Bill Pritchard prendra place sur
la petite scène, légèrement surélevée de trois marches :
« A sept heures ce matin, j'étais dans le Nord de l'Angleterre
et maintenant je suis à Paris. La vie parfois est belle ».
L'endroit baigne dans une lumière rouge/orangée onirique. Sur une
guitare empruntée à Fred Lo (une gageure, Bill étant gaucher), le
chanteur entame son set en solo intégral. Le répertoire est
principalement pioché dans quatre albums (en gros ses meilleurs) :
« Three months, three weeks and two days » ("Tommy & Co", produit par
Etienne Daho, 1989), « Jolie » ("Number Five", "I'm in love forever", "Maxine" ; 1991) et ses deux
(excellentes) sorties les plus récentes sur Tapete Records :
« A trip to the coast » et « Mother town hall » ("Mont Saint Michel").
L'écoute s'avère particulièrement intéressante comme l'affirme
Bill, « c'est comme ça que je compose » et permet ainsi
de découvrir les titres dans « leur versions originales ».
La prestation regorge d'anecdotes rigolotes : « C'est
comme ça que j'ai joué cette chanson à Etienne Daho chez
lui». Un concert très émouvant également lorsque Bill reprend
Léonard Cohen (« I'm your man ») ou lorsque rejoint par
Frédéric Lo (le producteur de « Crève coeur » et
d' « Amours suprêmes ») pour un duo en forme
d'hommage au regretté
Daniel Darc. Une note nostalgique pour
conclure cette chouette soirée.
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