Découvert sur scène
l'été dernier lors des Eurockéeennes de Belfort, Pumarosa nous
avait fait une excellente impression confortée par l'écoute du
premier EP du quintet Londonien. Se jouant des contrastes, Pumarosa
mélange guitares post rock et punk et influences électroniques.
Entre six cordes brûlantes et nappes synthétiques froides, Pumarosa
trouve la bonne formule, terriblement accrocheuse dès la première
écoute et dégageant un fort pouvoir de séduction hypnotique. C'est
sur la longueur que Pumarosa exploite le mieux ses qualités
intrinsèques, lorsqu'ils arrivent à conjuguer efficacité pop/rock
et répétition de motifs hypnotiques sans jamais tomber dans l'ennui
(cf. « Cecile »). Agressif et planant en même temps,
Pumarosa trouve ainsi son créneau, naviguant à vue entre psyché,
cold wave et punk. Nulle surprise dans ce contexte, le fantastique
« Priestess » d'ouverture (pas loin de 8 minutes) est la
meilleure chanson du lot, un véritable tube en puissance, la grande
réussite de cette première livrée fort prometteuse. A suivre.
En concert le 20
novembre à Paris (La Boule Noire)
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