Formation Galloise,
The Joy Formidable a décidé de prendre son destin en mains. Son
troisième album, intitulé « Hitch », a été enregistré
dans le studio construit par le groupe (The Red Brick) et sort sur le
label monté pour l'occasion par le trio (C'mon let's drift). Une
déclaration d'indépendance qui laisse augurer de belles choses, une
fois débarrassés des contingences imposées par une maison de
disques. Et de fait l'entrée en matière est excellente avec trois
titres coups de poings « A second in white », « Radio
of Lips » et « The Last thing on my mind »
rappelant les grandes heures du rock indé des années 1990, portés
par des guitares incisives et des refrains fédérateurs taillés
pour les stades. Hélas bien vite, le trio déchante et se prend les
pieds dans un écueil récurrent du format CD : la longueur. Le
groupe a vu trop grand, remplissant au maximum l'espace disponible.
Résultat un album au nombre de plages pas forcément délirant (12
titres) mais exagérément long (67 minutes). Difficile de tenir le
rythme sur la longueur. Au bout d'un moment, l'affaire tourne en
rond, les titres défilent mais peinent à retenir l'attention (« The
Brook », « Underneath the petal », "The Gift"). L'absence de
direction artistique venue de l'extérieur se fait alors cruellement
ressentir. Il convient de saluer la prise de risque mais les
réussites, réelles, peinent à gommer ce sentiment de rendez-vous
manqué pour le groupe. Dommage.
En tournée en
première partie de Placebo en novembre.
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