En 2014, The Pretty
Reckless a rencontré un succès monstrueux avec « Going to hell », un album faisant revivre les grandes heures du hair
métal des années 1980. Des années qu'une chanteuse dans un vrai
groupe de rock n'avait rencontré un tel succès public (surtout aux
Etats-Unis). Menée par la chanteuse/actrice Taylor Momsen (vue dans
la série Gossip Girl) la troupe opère un virage en douceur sur ce
nouvel effort. C'est peu dire que le disque débute de manière pour
le moins surprenante avec une intro en piano/voix (magnifique « The
walls are closing in »), étonnant venant de la part d'un
groupe qui avait fait du déluge de décibels sa signature. Si le
reste de l'album n'est pas forcément du même acabit (« Oh my
God » vaut son pesant de watts) force est de constater que ce
nouvel album voit le groupe délaisser le gros son au profit d'une
démarche plus nuancée, inspirée en partie par le blues (« Take
me down », « Prisoner », « Back to the
river »), idiome qu'ils maîtrisent de manière imparfaite,
incapables qu'ils sont d'abandonner leurs tics hérités du rock FM.
Ailleurs, « Wild City » et sa guitare wha-wha marche sur
les plates-bandes de Jimi Hendrix émulant la BO de « Shaft »
(Isaac Hayes) !!! Les puristes du blues et de la soul auront
bien du mal à trouver leur bonheur dans ce disque, car The Pretty
Reckless reste en dépit de tout un très bon groupe de rock, dont la
nouvelle inspiration sied à merveille à la chanteuse Taylor Momsen
dont le chant, suave et terriblement sexy, n'a jamais été aussi
bien mis en valeur.
En concert le 26/01
à Paris (Le Bataclan)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire